
Quiconque a déjà eu dans son entourage quelqu'un cloué sur un fauteuil connaît les difficultés inhérentes à cette "mobilité". Même les gestes les plus anodins se compliquent à une vitesse folle.
Ellie affronte son handicap avec courage et ne jure que par la cuisine. Lorsque, contrainte de partir au chevet de son grand-père, l'opportunité de participer à un concours culinaire se présente, elle se hâte de sauter le pas (sic!). Mais il ne s'agit de loin pas que d'une histoire de petits plats. D'amitiés, aussi. Des profondes, sincères. De la famille, omniprésente. Et d'espoir.
Seul gros gros bémol à mon goût : la présence un peu trop marquée de la religion. L'église, les prières... alors oui, je veux bien croire que la foi puisse aider si, comme l'auteur, son enfant est atteint de paralysie cérébrale. Mais pour les autres?

Rune et Poppy sont en couple depuis leur 5 ans. Ils pensaient que rien ni personne pourrait les séparer. Mais quand Rune doit repartir en Norvège, Rune et Poppy sont très triste, mais ils se sont promis de rester en contacte et de s'écrire des lettres tous les jours. Mais Poppy coupe tout d'un coup les bonds et ne parle plus du tout à Rune mais pourquoi? Rune le découvrira quand il rentrera.
J'ai adoré ce livre car il m'a produit beaucoup d'émotions. Je pouvais passer du rire au pleure. L'histoire de Rune et Poppy est très émouvante et belle. Ce livre montre vraiment que le véritable amour existe. Je vous conseille beaucoup de le lire.

Tu as envie d'une aventure pleine d'humour et de fantastique pour fêter Halloween? Alors, dévore Cadavre haché, vampire fâché et Trafic sanglant, vampires sur les dents !
Esther se découvre sorcière du jour au lendemain. Une sorcière sans pouvoirs (ou presque) mais dotée d'un sens de la répartie et d'une témérité sans bornes qui contrebalancent bien cette petite faiblesse magique. Promulguée stagiaire au côté du ténébreux Loan (tiens tiens tiens, Cupidon traîne dans les parages...), elle se met en tête de retrouver la piste d'adolescents soudainement disparus alors que le Ghost Challenge fait rage. Maladroite mais attachante, l'histoire t’emmènera tantôt à Strasbourg, dans la forêt de Brocéliande et ... sur les rives du lac, à Genève. Et oui, l'auteur réside en Suisse !
Les personnages ? Un petit descriptif s'impose :
"L'agent Loan, sexy en diable mais aussi sympathique qu'une mycose. Roger, le Cube, toujours plongé dans sa lecture et pas du tout concerné par le bazar dans le bureau. Mireille, dont l'accoutrement faisait pleurer mes rétines. Marine, un ersatz de Morticia Addams version emo qui se maquillerait dans une cave. Et maintenant Dario, qui se baladait sans complexe les joyeuses à l'air pour venir pousser des cris d'orfraie quand on venait le lui faire remarquer." (T. 1, p. 55)
Une belle brochette de protagonistes, non ? Oh, sois rassuré/e. Dario ne reste pas longtemps dans le plus simple apparat et la censure n'a pas besoin de passer par là ! Bienvenu donc dans le monde des vampires, des goules, des loups garous, des fantômes, des djinns et bien sûr, des sorcières!
Franchement, il y a longtemps que je n'avais pas autant ri avec un roman ! Un moment de bonheur simple!
Et si tu hésitais encore à le lire, quelques extraits en prime :
"Je retins un rire nerveux quand je réalisai où nous nous trouvions. Un cimetière. Parfait - vraiment parfait. J'allais rencontrer des vampires belliqueux qui me prenaient pour une goule insurgée dans un cimetière au bord de l'autoroute. Fantastique. [...] je le rejoignis au petit trot, la perplexité remplaçant la peur un bref instant en le regardant se diriger vers ... des jardins communautaires? C'était une blague?
Apparemment pas, vu qu'il pourra le portique en métal et s'engagea sur un chemin de terre sèche. Bon. Parfait. Donc pas de rencontre dans un vieux caveau familial avec des vampires millénaires en cape sombre. Ce serait ambiance "Esther fait du jardinage" avec Vampy la courgette et Dracu la tomate." (T. 1, pp. 151-152)
"L'agent Loan est un salaud. Les vampires sont des salauds.
Et moi, je me retrouvais coincée dans un corps qui s'obstinait à courir à toute vitesse. [...] Mon corps sprintait en ligne droite et je devais hurler les directions pour le guider.
- Gauche, gauche, gauuuuuuche!
Mes jambes comprirent le message un peu trop tard et m'encastrèrent dans un mus, sans pour autant cesser de gigoter.
Deux poubelles tombèrent dans un boucan de tous les diables, accompagnant ma débâcle." (T. 1, p. 246)
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