Une histoire de sororité, de jalousie... et de surnaturel!
Fiona, 11 ans, se retrouve contrainte de quitter ses amis pour suivre sa famille dans une petite ville aux allures poussiéreuses. Son havre de paix : la bibliothèque, où se promène un livre étrange, un livre qui personne ne doit - ne devrait - lire. Mais ce dernier a "choisi" Fiona et impossible de lui résister. La jeune fille part alors en quête de la vérité, sur les traces du passé. Petit à petit, tout s'éclaire et s'apaise.
Sélection prix Enfantaisie 2023.
Depuis que ses parents se sont séparés, Chloé ne veut plus voir sa mère et habite sur la péniche familiale, avec son père et son petit frère, Olivier. Car depuis la séparation, la colère ne quitte plus l’adolescente, qui n’arrive pas à pardonner à sa mère d’avoir « brisé » la famille. Dans ce roman émouvant, Ahmed Kalouaz fait le choix judicieux d’alterner les chapitres entre fille et mère, donnant les deux points de vue… en laissant au lecteur l’espoir d’une réconciliation. Un roman qui parlera très fort à tous ceux, enfants ou parents, traversant l’épreuve du divorce. [Editeur]
Cote : KALO rouge
Dans la collection « Roman dessiné », destinée aux tout jeunes lecteurs, Yves Grevet et Yann Le Bras offrent un récit proche de la réalité que peuvent vivre de nombreux enfants. Louise, en France, est l’arrière-petite-fille d’une aïeule un peu loufoque qui vit au Québec. Cette distance géographique considérable n’empêche pas les liens forts entre elles grâce aux moyens modernes de communication, Internet et tablettes. Dans ces échanges distants, Mamie est en quelque sorte « virtuelle », elle va devenir « en vrai » lors d’une rencontre pendant les vacances. Cette expression enfantine très utilisée donne le ton. Louise s’exprime à la première personne comme une petite fille d’aujourd’hui, dans un langage oral simple (répétition de l’adverbe « très très », formules familières comme « c’est quand qu’on ira …» ou « c’est quand bientôt ? »). La Louise d’Yves Grevet parle comme les enfants à qui elle s’adresse et son récit joue sur deux ressorts dramatiques complémentaires : les fantaisies de cette grand-mère peu ordinaire, et l’inquiétude que Louise sent poindre, et nous avec elle, quant à la santé mentale de Mamie.
Chaque épisode est lié à une particularité de la vieille dame qui étonne Louise : son accoutrement, sa capacité à inventer des histoires, sa relation avec les oiseaux. Cette composition par touches d’un portrait comique de vieille dame originale attire la sympathie du lecteur. Simultanément, il suit les interrogations de Louise qui ne comprend pas pourquoi Mamie l’appelle Julie, prénom de sa mère, et le comique bascule vers l’émotion. La résolution de ces questions se fait dans la rencontre physique entre les protagonistes. Ce récit sensible d’Yves Grevet donne une des clés de la littérature à l’usage des jeunes lecteurs : un roman peut nous aider à comprendre le monde grâce à une histoire vraisemblable où l’on peut reconnaître des questions que l’on se pose et s’identifier aux héros. Danielle Bertrand [Ricochet]
Cote : GREV vert