Dernière mise à jour : 25 sept. 2020
Il était une fois un jeune garçon du nom de Tom. Il était très curieux et il adorait explorer les endroits où personne n’allait jamais.
Un jour qu’il rentrait de l’école, il demanda à sa maman s’il pouvait aller jouer chez ses amis. Celle-ci lui rappela que tout d’abord il devait entraîner son test de géographie. Il monta alors dans sa chambre et après qu’il eut déroulé la carte de son pays, il remarqua un gros trou au milieu ; ce n’est pas que la carte était trouée, c’est qu’un espace important n’avait pas été cartographié. Il interrogea alors sa maman. Elle lui répondit que c’était la terre interdite et que plus personne n’y était allé depuis que le roi Pierre MCXV s’était fait tuer là-bas lors d’une expédition.
Une fois que Tom fut remonté dans sa chambre, il songea à la terre interdite, se disant qu’il pourrait peut-être y aller, car il devait sûrement y avoir quelque chose d’incroyable à voir. Le roi Pierre MCXV régnait il y a très longtemps et que ses assassins étaient sans doute morts.
Un peu plus tard, tandis que ses parents dormaient, l’enfant sortit de son lit, s’habilla et quitta sa maison. Il sortit du village et arriva dans les bois. Une part de lui avait envie de fuir et de se cacher sous ses couvertures et une autre part désirait ardemment continuer l’aventure. Il se résolut finalement à continuer l’exploration.
Après quelques heures de marche, il arriva devant un grillage, une nouvelle fois il fut partagé entre la peur et la curiosité, mais une nouvelle fois le désir d’aventure l’emporta.
A peine fit-il quelque pas de plus qu’une énorme sirène se déclencha. Il n’eut point le temps de prendre ses jambes à son coup : des dizaines de robots ronds, de la taille d’une balle de basket, se mirent a surgir partout autour de lui. Au moment où les robots allaient mettre Tom en pièces, un vieil homme apparut, qui éteignit tous les robots d’un coup. Puis l’homme déclara :
– Tu es bien courageux de venir ici, mon garçon ! Cela fait très longtemps que Trula et moi sommes les seuls humains vivant ici. Viens seulement, je vais te faire visiter.
La terre interdite ne ressemblait pas à ce que Tom s’imaginait : il y avait juste un petit abri de béton avec un ascenseur à l’intérieur.
Tom et le vieil homme descendirent dans l’ascenseur. Le trajet fut si long que l’enfant supposa qu’il était arrivé dans le magma situé au cœur de la terre. Il réalisa que ce n’était pas le cas et que l’ascenseur débouchait sur un long couloir. Un très grand homme arriva, il avait tellement de rides que Tom en avait assez peur et qu’il estimait l’âge de l’homme 5 000 ans.
L’homme du grillage dit alors :
– Voila Trula, notre chef.
L’homme du grillage quitta Tom et Trula prit la parole :
Je vais te montrer maintenant l’armée de robot qui va détruire la civilisation humaine ainsi que tous les animaux et qui nous laissera la place sur ce monde.
Tom fut choqué, comment est-ce que ces vieillards avaient pu créer une armée capable d’annihiler tous les hommes et tous les animaux.
Il marcha avec Trula le long du couloir encore 20 minutes. Puis ils débouchèrent sur un balcon surplombant une arène sur laquelle reposaient des milliards de robots comme ceux qui étaient apparu près du grillage.
- Il y en quatre cents milliards et ce n’est qu’une seule des cinq cents sections. Elle aussi est composée de quatre cents milliards de robots.
Toujours aussi choqué Tom ne répondait pas. Plein d’idées se mélangeaient dans sa tête. IL essaya quand même de dire quelque chose :
-Pourquoi voulez-vous détruire les humains ? Je vous rappelle que vous êtes un humain et que vous ne pourriez pas vivre sans le soutien des autres.
Les traits de l’homme devinrent rageux et celui-ci déclara sur un ton strict :
- Emportez-le ! Une nuée comportant environ une dizaine de robots arriva et l’un d’eux s’avança et envoya à Tom une décharge qui endormi le petit garçon.
Lorsque Tom se réveilla, il se trouvait dans une petite pièce. C’était sûrement une prison. Soudain, un autre vieil homme arriva. Il avait l’air beaucoup moins méchant.
- J’ai trouvé l’emplacement de la pièce depuis laquelle on peut désactiver les robots. Viens, je vais te montrer !
- Mais je suis coincé dans cette cellule !
L’homme réapparu de l’autre côté des barreaux (du côté de Tom cette fois) puis il sortit un objet avec lequel il tira une sorte de barre noire qui fit exploser la porte puis déposa l’objet par terre dans la cellule. Ensuite ils marchèrent dans d’autre couloir et arrivèrent enfin devant une porte. L’homme sortit un autre exemplaire du même objet que tout à l’heure puis appuya sur un nouveau bouton ; cette fois un carré sortit de l’appareil et l’homme approcha l’objet, la porte s’ouvrit toute seule.
A l’intérieur il y avait une multitude de leviers. L’homme dit alors :
- Il faut activer le grand levier jaune, celui du fond !
Tom regarda dans la direction que l’homme montrait, il y avait effectivement un grand levier jaune en-dessous duquel était inscrit en grosses lettres : « processeur général des robots guerriers. ATTENTION : une fois utilisé tous les robots ne pourront plus être utilisés. A actionner uniquement en cas d’extrême urgence ! »
Mais au moment où Tom allait actionner le levier, le sol se déroba sous les pieds de l’homme ainsi que sous ceux de Tom. Ils débutèrent alors une fulgurante chute, soudain Tom entendit un grand bruit suivi d’une explosion ; c’était sûrement l’homme, il certainement été détruit par des robots se trouvant plus bas. Ceux-ci continuèrent de tirer dans l’espoir de tomber sur Tom, mais ils n’y arrivèrent pas.
Enfin Tom finit sa fulgurante chute, il s’évanouit. Lorsqu’il se réveilla, il se trouvait à nouveau dans une cellule qui était apparemment la même que tout à l’heure car l’objet de l’homme jonchait toujours le sol.
Au moment où il allait s’endormir une pensée horrible l’envahit ; s’il n’était pas capable de désactiver les robots rapidement, ceux-ci débuteraient leur invasion et tueraient toute sa famille, tous ses copains et même tous les humains. Le pire était que son seul espoir, l’homme qui avait voulu l’aider, venait de décéder.
C’est alors qu’il comprit pourquoi l’homme avait déposé l’outil avec lequel il avait détruit la porte sur le sol, c’était pour qu’en cas d’échec, Tom ait ce qu’il faut pour ressortir de sa cellule. Il prit alors l’objet et appuya sur le même bouton que l’homme.
Comme il l’avait prévu, une barre noire jaillit de l’objet et fit exploser la porte. Tom sortit de la prison et essaya de reprendre le même chemin que celui qu’il avait pris avec l’homme.
Il arriva devant la porte de la salle aux leviers, il répéta le mouvement que l’homme fit tout à l’heure et cela fonctionna. Une fois à l’intérieur de la salle, il regarda attentivement les leviers et après de longue recherche il en trouva un sur lequel était inscrit « désactivation du système de destruction des individus étrangers ». Il pressa sur ce bouton et le levier devint jaune, puis il redevint normal. Tom se dirigea alors vers le grand levier jaune et l’actionna ; c’est alors qu’une voix électronique sortant d’un haut-parleur annonça : « Désactivation générale de la totalité des robots ainsi que de tout objet électronique, destruction des générateurs d’électricité ! ».
Tom fut soudainement envahi par un sentiment de soulagement, il avait en quelque sorte annihilé l’armée de robots.
Mais soudain Trula arriva et dit d’une voix glaciale :
– C’est bien mon garçon, tu as franchi la première étape : tu as détruit les robots. Maintenant passons à la deuxième étape ! Tu dois m’affronter.
– Comment ça, vous affronter ? demanda Tom
– Ah oui c’est vrai, personne ne t’a dit que je suis le grand sorcier noir, le plus puissant de tous.
Au moment où Trula, qui avait l’air plus ridé que jamais, allait envoyer un premier sort sur Tom, l’homme qui avait aidé Tom auparavant, et que le garçon pensait mort, apparut soudainement au fond de la pièce. Il n’était pas comme avant : habillé dans une grande cape brune, Tom le trouvait beaucoup plus grand et majestueux que la première fois qu’il l’avait vu dans la cellule. Le magicien prit la parole et dit à Trula :
– Pas si vite, avant de t’occuper de lui, c’est moi que tu devras affronter.
Les deux sorciers se mirent à se jeter des sorts. Tom fit plusieurs pas en arrière pour ne pas recevoir des étincelles dans la figure. Les deux hommes semblaient ne pas pouvoir prendre l’avantage. Chacun jetait des sorts sur l’autre et l’autre le rejetait avec un autre sorts, ce qui fit que rapidement des éclairs multicolores, de la lave, des barres d’énergie ultra puissantes explosaient dans tous les coins et transformèrent la salle des leviers en un énorme trou dans lequel deux hommes se battaient terriblement.
Tom recula encore car les sorts devenaient toujours plus puissants. Soudain deux barres d’énergie ultra puissante se rencontrèrent et formèrent un énorme explosion qui projeta Tom, le magicien et Trula hors du bâtiment. Ils atterrirent en fait tous dans le village de l’enfant. Trula était mort. Le magicien qui avait aidé Tom était blessé. Tom n’ait quant à lui que quelque égratignures car il était tombé dans un jardin.
Les deux vainqueurs furent accueillis en héros et l’homme aux rides fut enterré le plus profondément possible.
Depuis ce temps, la terre interdite a été dessinée sur les cartes de géographie du pays : elle s’appelle désormais Terre de Tom.
1er prix
Dernière mise à jour : 25 sept. 2020
Lorsque j’étais petite, la magie représentait un univers fantastique où tout était possible. Ah, ces clichés classiques : un magicien avec son haut de forme et sa baguette magique, sa longue barbe et sa robe étoilée. J’étais fascinée par les magiciens parce que je croyais vraiment qu’ils étaient dotés de supers pouvoirs.
Plus tard, le charme a été rompu car j’ai compris que c’était de la poudre aux yeux. Le magicien n’a pas de pouvoir si ce n’est celui de nous donner l’illusion qu’il réalise des tours extraordinaires.
Puis j’ai découvert la lecture et les aventures d’Harry Potter. En me plongeant dans les périples de ce jeune sorcier orphelin, j’ai été transportée dans cet univers magique qui m’a envoûtée. Bien plus que des tours de passe-passe, j’ai compris qu’un livre a le pouvoir de vous faire voyager. Je me suis identifiée à tous ces héros, tantôt j’étais une jeune apprentie sorcière qui intégrait Poudlard par le Poudlard-Express en traversant le mur du quai 9 ¾ de la gare de Kings Cross ou d’autres fois j’étais une mangemort avec des pouvoirs maléfiques.
La Magie des mots qu’un auteur assemble pour en faire une aventure dans laquelle le lecteur s’y plonge corps et âme est un voyage hors du temps qui permet de rêver, voyager, aimer ou pleurer.
La Magie des mots, lorsque naît d’une page blanche un texte qui reflète la pensée d’une personne.
La Magie des mots qui permet d’exprimer ses émotions.
La Magie des mots parce qu’au fond nous la possédons tous.
Prix d'originalité
Dernière mise à jour : 25 sept. 2020
Il était une fois une magnifique cité où vivaient de simples gens. L’endroit était beau, à côté de la mer. Dans ce royaume vivait une fille avec son grand-père. Cette fille s’appelait Lou, elle était mi-humaine, mi-louve. Personne ne l’aimait, à part son grand-père, car tous avaient peur qu’elle vienne de la forêt maudite, là où il y avait pleins de créatures bizarres et dangereuses. Lou était triste, mais elle se consolait par ses activités : elle faisait du cheval et du tir à l’arc. D’ailleurs, elle était très forte. Bien sûr elle allait à l’école, mais dans une autre classe avec un professeur « spécialisé » qui avait toujours un fusil avec lui. « On ne sait jamais » disait-on. Mais Lou savait qu’elle n’était pas dangereuse. Elle avait toujours eu ça. Elle pouvait se transformer en loup, parler leur « langue », mais elle n’avait jamais mordu personne, d’ailleurs elle n’en n’avait jamais eu l’envie. Elle n’était pas un loup-garou et ne faisait pas partie des légendes à propos de la forêt. En plus, ce n’étaient que des légendes… Il y avait quand même des gens qui n’étaient jamais revenus, mais pourquoi ? Peut-être parce que l’endroit était cool, joli. Elle s’endormit avec le sentiment qu’elle allait changer quelque chose.
Le lendemain, Lou se leva avec, dans le ciel, une sorte de gris brumeux sans soleil. En descendant, elle vit que son grand-père était triste, pas en forme. Après, elle alla faire un tour dans la ville avec son cheval, Plume. Mais, cette fois, il n’y avait pas de rire, même pas de sourire. Tout à coup, elle vit un journal : le Blup. Elle s’approcha d’un lampadaire pour lire .
« Le soleil a été volé, restez sur vos gardes. Plus d’école jusqu’à ce qu’on connaisse les causes. Beaucoup de gens témoignent avoir vu quelqu’un avec une cape noire. C’est sûrement quelqu’un de la forêt maudite. Ne restez pas près des personnes pouvant en faire partie » Lou changea de page, ça l’énervait, elle n’était pas méchante. Sur l’autre page, on pouvait lire : « 800 mille galions à celui qui rapporte le soleil ». Elle se dit que c’était sa chance, on allait enfin comprendre qu’elle était gentille.
Lou rentra chez elle, prit une lampe, un sac avec quelques affaires, dont un livre sur cette fameuse forêt et une carte. Un sandwich qui était posé sur la table de la cuisine se retrouva au fond du sac. La jeune fille monta sur son cheval et partit. Elle allait vers le seul endroit moche et effrayant de la région. La cavalière avait peur mais était aussi excitée à l’idée de découvrir cet endroit. Elle avait les mains moites et ne voyait pas grand chose. Sur son parcours, elle traversa un endroit avec peu d’arbres et une terre sèche. Elle se dit que la tristesse ne l’avait pas affectée, elle. En fait, elle était tout le temps triste à cause de sa solitude, donc elle avait l’habitude… Soudain, Lou entendit son cheval hennir et elle sortit brusquement de sa rêverie. Dans ce même mouvement, elle tira les rennes à gauche, fit tourner son cheval pour voir se qui se passait, et prit son arc, prête à tirer. Elle vit… un arbre, elle avait failli rentrer dans un arbre ! La jeune fille s’attendait à pire. Elle reprit son souffle tranquillement. Elle avait eu si peur, pour rien ! Elle se sentait vraiment stupide, elle avait même honte. Lou regarda Plume, pour voir si elle n’avait rien. Elle vit alors dans sa narine gauche une petite lumière. Elle n’eut pas le temps de faire grand chose que son cheval éternuait. Une sorte de fée sortit de son nez en tombant par terre. L’ado la regarda, puis le nez de son cheval, elle avait envie de rire. Elle se retint en voyant l’état de la lumière par terre. Lou la prit délicatement et la posa sur un bout de tissu qu’elle avait trouvé dans son sac. Elle soigna l’aile de ce petit être. Elle reprit sa route en direction de la masse noire, la forêt. La jolie fille faisait bien attention à ce que la fée soit bien protégée. Parfois, le cheval s’arrêtait. Lou lui donnait à boire et en profitait pour regarder la carte. Une fois, alors qu’elles étaient arrêtées, que Lou regardait son livre sur la forêt, que plume buvait et que la fée dormait, il y eu un bruit, puis plusieurs. L’adolescente sous-estimait les bruits de pas, après sa dernière expérience avec l’arbre. Le cheval non plus n’entendait pas les bruits, trop occupé à regarder la bestiole qui faisait une faible lumière sur un bout de tissu. Tout à coup, la fée fit un bruit suraigu, le cheval se retourna, poussa la fille qui fit tomber son livre sur la tête d’un zombie. Un sur les vingt-cinq qui les entouraient à présent. Lou prit son arc qui était toujours sur elle et tira tout autour d’elle. Lou ne voyait pas bien sans lumière. Il n’y avait que la fée et la lampe à moitié écrasée sous le poids des zombies. La créature zigzaguait dans tous les sens, dans le ciel. Tout à coup, une idée vint dans la tête de Lou. Peut-être que la bestiole était méchante, que c’était elle qui maitrisait tous les zombies, elle avait bien fait le cri. Alors, l’archère tira sur elle, mais la créature volante l’évita. Elle allait relancer une flèche quand l’adolescente sentit une sorte de main humide avec des boutons, des trous dans la peau gluante. La main était si froide que Lou se figea de peur. Elle voulait tellement tirer sur la fée qu’elle en avait oublié les zombies qui s’étaient un peu trop rapprochés. D’autres mains arrivaient et elle commençait à sentir des dents sales prêtes à la mordre. C’était la fin de sa pauvre vie, elle ne pouvait plus rien faire. Pourtant, elle aurait voulu montrer qu’elle n’était pas dangereuse, faire la fierté de son grand-père, de la cité ! Soudain, une lumière verte jaune qu’elle voyait comme le présage de la fin de sa vie apparut et puis… plus rien. Elle se fit réveiller par le trot d’un cheval. Il faisait toujours gris, mais c’était moins brumeux. En se réveillant sur le cheval, Lou perdit son équilibre et tomba à la renverse. Par terre, elle se dit qu’elle était bien vivante, car elle avait très mal au poignet gauche. Malgré cela, elle réussit à se relever. Elle vit une silhouette noire, un peu comme celle décrite dans le journal, eut peur, recula, et retomba sur ses fesses qu’elle sentait de plus en plus douloureuses. La silhouette la releva et la fit assoir sur le cheval duquel elle était tombée il y a quelques minutes. Lou s’imaginait le pire, qu’on allait la torturer, la tuer. Tout à coup, elle sentit deux mains autour de son cou, mais celles-là n’étaient pas horribles comme celle des zombies, elles étaient douces. La fille remarqua aussi que le cheval sur lequel elle était lui appartenait.
- Hi hi, tu rêves tout le temps, dit une voix assez aiguë. - Hein? répondit Lou qui n’avait rien compris. - Je pensais qu’en tombant deux fois tu serais réveillée, mais à ce que je vois, non. Je me présente, je suis Lola la fée des bois. C’est un peu nul comme prénom, j’aurais préféré un nom plus Rock’n’roll, mais chez les fées, ça s’fait pas.
Voyant la tête étonnée de Lou, Lola continua :
- Je suis la petite lumière jaune que tu as sauvée, ah et aussi celle que tu as voulu tuer et qui t’a sauvée. - Ahhh, dit Lou un peu honteuse, comment es-tu arrivée dans le nez de Plume ? Et comment se fait-il que tu sois devenue si grande, tu fais ma taille ?? - Oh, du calme. Déjà, c’est qui, Plume ? Et deuxièmement, c’est pas ça le problème... que fais-tu ici et où veux tu aller ? - Tu n’as pas répondu à mes questions ! - J’y répondrai plus tard, ce n’est pas le moment, je te l’ai déjà dit !!! répliqua Lola. - Okee…, je veux aller à la forêt maudite. - Mais tu es folle ou quoi ? Ce n’est pas un endroit fait pour toi, tu as déjà failli te faire tuer !!! - Je t’expliquerai plus tard, ce n’est pas le moment, répondit Lou en imitant la voix de Lola. - Tu n’es pas sérieuse !! C’est malpoli… bon… ok, on peut faire un compromis. C’est par là… mais tu devras faire quelque chose pour moi ! - Ok, adjugé.
Les deux filles discutèrent. Lola avait comme pouvoir de créer des ultrasons qui tuent, d’où la lumière jaune-verte quand Lou avait failli mourir. Mais elle ne pouvait faire ça que sur des personnes ayant le même pouvoir entre eux. Elle pouvait aussi faire de la lumière et grandir à la taille humaine. Lola expliquait qu’en fait la plupart des créatures étaient gentilles. Il n’y avait qu’une toute petite partie d’entre elles qui étaient méchantes. Heureusement, la fée avait pensé à prendre le sac et l’arc de Lou. En arrivant, Lola expliqua aux gentils qu’il fallait rendre le soleil à la cité et qu’ils en auraient une partie.
Les habitants de la foret magique ( partie non méchante ) étaient d’accord, mais ils n’avaient plus le soleil, c’était les méchants qui l’avaient pris. Alors petits et grands décidèrent de faire un plan ! Lou monta sur un dragon, survola la forêt et partit demander au roi une armée et l’accord pour qu’il partage le soleil. Le roi accepta et toutes les personnes de la cité pouvant se battre allèrent en direction de la foret maudite. Les méchants étaient coincés.
Sur le côté, toutes les créatures pouvant soigner étaient mises à disposition. Les autres prêts à combattre. Au bout d’une heure, les gens de la cité arrivèrent et la bataille commença… on voyait des araignées géantes se battre avec des sirènes, des vampires avec des licornes etc… c’était sanglant ! Dans tout ça se trouvait Lou. Elle était triste de voir tout ça, mais fière qu’on lui aie fait confiance. La bataille commençait à perdre son allure, les gens de la cité étaient faibles sans soleil. Soudain, entre le sang et les gens qui se battaient, elle vit une lumière, le soleil dans un énorme sac. Quand elle voulut le prendre, elle comprit qu’il était gardé par un ogre de plus de 3 mètres. Il voulait détruire le soleil qui était un danger pour les méchantes créatures. Sans vraiment réfléchir au fait qu’ils étaient du côté des méchants, elle hurla aux loups et loups-garous « aidez-moi ». Une immense meute arriva. Elle donna l’ordre de tuer l’ogre et étonnamment, ils la suivirent. Elle appela aussi Lola. Lou sauta jusqu’au sac pendant que les autres démontaient l’ogre. À l’aide de la fée redevenue petite, le soleil remonta à sa place pour former un coucher de soleil. Tout s’arrêta, les méchantes créatures s’enfuirent au bout de la forêt maudite. Toutes créatures, ou humains blessés se faisaient soigner et, malgré les dégâts, le soleil était de retour, alors tout le monde était heureux. Miraculeusement, il n’y avait que des blessés car tout le monde s’était entraidé… Le roi et le chef des gentils, un dragon, signèrent un pacte où chaque créature ou humain pouvait vivre soit dans la forêt, soit dans la cité, avec le droit au soleil. Lou avait aussi rendu le service à la fée qui voulait voir le soleil…
Quelques années plus tard… Lola et Lou étaient meilleures amies… La fée était l’ambassadrice de la forêt et Lou était celle du royaume. Là ou la terre était si sèche avant, c’était devenu une forêtville. Désormais, il n’y avait qu’un quart de la forêt qui n’était pas accessible, là où il y avait les méchants. Le plus cool était que, où que tu sois, que tu ailles, il y avait toutes sortes d’humains et de créatures. Une jeune fille qu’on croyait méchante a amélioré la cité, alors, il ne faut jamais se fier aux apparences et critiquer le physique…
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