Voilà vingt ans qu’Adam Killian est mort sur Groix, cette île où jamais aucun crime n’avait eu lieu de mémoire d’homme mais où ce retraité anglais, passionné d’entomologie, a été brutalement assassiné. Et depuis vingt ans sa belle-fille tient scrupuleusement le serment qu’elle lui a fait de ne rien déplacer dans son bureau, là où le défunt a laissé des indices qui permettraient à son fils de confondre son meurtrier, sans imaginer que celui-ci trouverait la mort quelques jours après lui ni que personne ne parviendrait à identifier le coupable. Tenu par sa promesse d’élucider cette quatrième affaire non résolue du best-seller Assassins sans visages, Enzo Macleod, le spécialiste des scènes de crime, débarque sur la petite île bretonne où nul ne souhaite voir ressurgir ce fait-divers infamant. Dans le bureau d’Adam Killian l’attendent un étrange rébus et les plus insondables secrets de la vie d’un homme. [4e de couv.]
Cote : MAY rouge
Le colonel Bentry a toutes les raisons d’être contrarié. On le tire de son sommeil pour lui faire constater un désagrément terrible : une femme, inconnue et vêtue de la manière la plus vulgaire qui soit, a été trouvée étranglée dans la bibliothèque de son manoir. Heureusement, la demeure des Bentry est voisine de Saint-Mary-Mead, le village de Miss Marple… Dans son autobiographie, Agatha Christie déclarait que le premier chapitre de ce roman, écrit en 1942, représentait pour elle l’aboutissement de son art.
Cote : CHRI rouge
Comme ces maharadjah qui exigeaient que leur femme pérît sur leur bûcher funèbre afin que rien ne leur survécût de ce qu’ils avaient aimé, Agatha Christie, disparue en janvier 1976, a tué dans son dernier roman le petit homme au crâne d’œuf qui l’avait rendue célèbre. Hercule Poirot est revenu, pour y mourir, dans la maison de Styles où nous l’avions vu apparaître pour la première fois. Fatigué, usé par la maladie et une vie trop bien remplie, il se refusera néanmoins à quitter la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire.Et c’est un Poirot rendu modeste par l’approche de la mort, mais usant avec un zèle opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement une bien ténébreuse affaire. [4e de couverture]
Cote : CHRI rouge