
1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire, à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre. Ce biopic propose une reconstitution historique réaliste d'une époque où les différents arts se rencontrent. Le fait que la version originale soit en anglais pose quelques problèmes de repères pour relater la vie d'une française à Paris. Cependant, ce film relate de manière intelligente la vie de la célèbre écrivaine, cette dernière subissant la tyrannie et la possession de son époux. Ce dernier ment, la trompe et l'humilie aussi bien au niveau intellectuel que par les adultères à répétition. Cet homme vit sur le talent de son épouse. Quelques scènes de sexe sont à signaler. Colette prouve son talent par l'écriture, mais on apprend également qu'elle a joué au music-hall. Ce long métrage plonge le spectateur dans le milieu culturel du 19ème siècle et s'adresse aux grands adolescents et aux adultes. (filmages.ch)
Cote : COLE rouge

Le colonel Bentry a toutes les raisons d’être contrarié. On le tire de son sommeil pour lui faire constater un désagrément terrible : une femme, inconnue et vêtue de la manière la plus vulgaire qui soit, a été trouvée étranglée dans la bibliothèque de son manoir. Heureusement, la demeure des Bentry est voisine de Saint-Mary-Mead, le village de Miss Marple… Dans son autobiographie, Agatha Christie déclarait que le premier chapitre de ce roman, écrit en 1942, représentait pour elle l’aboutissement de son art.
Cote : CHRI rouge

Comme ces maharadjah qui exigeaient que leur femme pérît sur leur bûcher funèbre afin que rien ne leur survécût de ce qu’ils avaient aimé, Agatha Christie, disparue en janvier 1976, a tué dans son dernier roman le petit homme au crâne d’œuf qui l’avait rendue célèbre. Hercule Poirot est revenu, pour y mourir, dans la maison de Styles où nous l’avions vu apparaître pour la première fois. Fatigué, usé par la maladie et une vie trop bien remplie, il se refusera néanmoins à quitter la scène sans avoir accompli une ultime mission : démasquer son dernier assassin pour aider une jeune fille à retrouver le sourire.Et c’est un Poirot rendu modeste par l’approche de la mort, mais usant avec un zèle opiniâtre les forces qui lui restent, qui débrouillera magistralement une bien ténébreuse affaire. [4e de couverture]
Cote : CHRI rouge