A Göschenen, en 1873, il règne une atmosphère qui n'est pas sans rappeler la ruée vers l'or: les travaux de percement du tunnel ferroviaire sous le massif du Saint-Gothard attirent des centaines de personnes venues des quatre coins de l'Europe. Le film met en scène trois jeunes gens: la Suissesse Anna, la fille de charretier (Miriam Stein), l’ingénieur allemand Max (Maxim Mehmet) et le mineur italien Tommaso (Pasquale Aleardi). Tous trois qui se rencontrent dans l'ambiance euphorique des débuts de ce projet pharaonique. Ils seront d'abord soudés par la rudesse des travaux, avant que les sentiments et les progrès technologiques ne se chargent de les éloigner, voire de les opposer. (4e de couverture)
Cote : 949.4 bleu
1893. Malgré leurs quatorze ans d’écart, Gabrielle Sidonie Colette, jeune fille à l’esprit rebelle, épouse Willy, écrivain aussi égocentrique que séducteur. Grâce à ses relations, elle découvre le milieu artistique parisien qui stimule sa propre créativité. Sachant repérer les talents mieux que quiconque, Willy autorise Colette à écrire, à condition qu’il signe ses romans à sa place. Suite au triomphe de la série des Claudine, il ne tarde d’ailleurs pas à devenir célèbre. Pourtant, tandis que les infidélités de Willy pèsent sur le couple, Colette souffre de plus en plus de ne pas être reconnue pour son œuvre. Ce biopic propose une reconstitution historique réaliste d'une époque où les différents arts se rencontrent. Le fait que la version originale soit en anglais pose quelques problèmes de repères pour relater la vie d'une française à Paris. Cependant, ce film relate de manière intelligente la vie de la célèbre écrivaine, cette dernière subissant la tyrannie et la possession de son époux. Ce dernier ment, la trompe et l'humilie aussi bien au niveau intellectuel que par les adultères à répétition. Cet homme vit sur le talent de son épouse. Quelques scènes de sexe sont à signaler. Colette prouve son talent par l'écriture, mais on apprend également qu'elle a joué au music-hall. Ce long métrage plonge le spectateur dans le milieu culturel du 19ème siècle et s'adresse aux grands adolescents et aux adultes. (filmages.ch)
Cote : COLE rouge
Reims, 1969. Paul Coutard, séducteur invétéré et journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d'organiser un match de football féminin pour défier son directeur lors de la kermesse annuelle du journal. Sa meilleure ennemie, Emmanuelle Bruno, secrétaire de direction, se retrouve obligée de l'assister. Sans le savoir, ils vont se lancer ensemble dans la création de la première équipe féminine de football de France.
Le thème central du film, à savoir l'accès des femmes aux sports jusque-là réservés aux hommes, comme le football, et au sens large de leur place au sein de la société, renseigne sur les batailles menées pour une meilleure égalité entre sexes et l'important changement des mentalités opéré dans les années 60 et 70. Le film utilise le ton léger et le rythme de la comédie familiale, agrémenté d'un jeu d'acteurs caricatural pouvant divertir aussi les enfants. Il parvient ainsi à susciter la discussion sur un sujet sérieux d'une façon très désinvolte, accessible à tous. Il reconstitue l'époque de mai 68 : à noter la présence de cigarettes, alcool, et furtivement un joint, qui s'inscrivent dans le contexte de ces années. Le film s'adresse donc à un public varié et ne contient pas de contre-indications. Bien qu'il ne soit pas conçu pour les enfants en particulier, il peut leur être accessible du fait du ton et rythme de la comédie, avec des acteurs qui n’hésitent pas à forcer les traits de leurs personnages. [filmages.ch]
Cote : COMM vert