Et si c'était vrai / Marc Lévy
Lauren Kline, une jeune médecin, a eu un accident de voiture durant l'été 1996. Elle tombe dans le coma. Un jour, un jeune homme, Arthur (architecte), emménage chez elle en son absence. Il la retrouve dans le placard de la salle de bain sous forme de fantôme, qu'il est le seul à voir. Elle lui explique qu'elle ne peut se déplacer que si elle y pense très fort.
Arthur ne sait plus quoi croire. Devient-il fou? Est-ce son esprit qui lui joue des tours? Et si c'était vrai... Devant tant d'éléments que lui donne Lauren, il finit par y croire.
Ni un esprit, ni un fantôme, elle semble bien réelle, mais son véritable corps est au 5ème étage de l'hôpital de San Francisco, en état de coma irréversible. Arthur va essayer de comprendre comment un esprit peut se séparer de son corps et pourquoi lui seul la voit.
Les médecins conseillent à la mère de choisir l'euthanasie: pour l'éviter, Arthur et son meilleur ami décident d'enlever le corps de l'hôpital. L’architecte arrive à se faire passer pour un vrai médecin en faisant une intervention d'urgence à un diabétique. Ils emmènent le corps à bord d'une ambulance vieille d'une trentaine d'années.
La police enquête; malgré des indices épars, un inspecteur retrouve la maison où se trouve le corps, mais il n'a pas assez d'indice pour convaincre un procureur de perquisitionner cette maison. L'enquêteur est aussi très intrigué car il n'arrive pas à trouver un mobile plausible pour ce k9idnappind. La jeune femme convainc l’architecte de redonner son corps à l’hôpital sans se faire prendre. Après quelques jours, le fantôme de la jeune femme s'estompe petit à petit, ce qui provoque le désespoir d'Arthur, qui croit qu'elle a été euthanasiée.
En fait, la jeune femme sort de son coma, au grand étonnement des médecins; elle ne se souvient pas de l'architecte, mais est prête à nouer une relation de confiance avec cet inconnu.
Une histoire d'amour plaisante aux situations parfois "malaisantes", comiques même, comme lorsque le personnage principal se promène dans la rue bras dessus-dessous avec un fantôme.
