Amélie et Robin sont amis depuis toujours. Amélie est une jeune fille de 11 ans, indépendante, déterminée et aventurière. Elle habite sur la planète Dragonia. Comme tous les habitants de Dragonia, elle a un pouvoir unique parmi les dragoniens qui est de se changer en n'importe quel animal. Ses deux meilleurs amis sont Robin et son chiot Joe. Ce dernier est un berger australien fidèle et courageux qui suit Amélie partout.
Un début d’après-midi en rentrant de sa promenade avec son chiot, elle passe devant la maison de son ami Robin et se dirige vers la porte d’entrée, puis sonne. Robin apparaît dans l’encadrement de la porte. Ses cheveux bruns lui tombaient sur les yeux. C’est un garçon sensible et qui a un grand coeur. Son pouvoir à lui est la téléportation. Robin lui ouvre la porte avec un grand sourire.
-Salut, lance-t-il, ça va ? Et toi Joe ?
Le chiot bas de la queue et fait un petit wouf. Amélie sourit à Robin.
-Hyper bien et toi ?
-Hyper bien aussi ! lui répond Robin.
-Bon, dit Amélie, on va où aujourd’hui ?
-On pourrait aller visiter la galerie de peintures Didac, répond-t-il.
-Bonne idée ! s’exclame Amélie.
Elle prend la main de Robin et Joe lui saute dans les bras.
-1,2,3, exposition de peintures Didac ! dit Robin pour se téléporter.
En quelques secondes, ils arrivent sur place. Quand ils rouvrent les yeux, ils voient devant eux un long couloir rempli de chandeliers et de tapisseries représentant Dragonia.
-Heu, Robin, chuchote Amélie, tu es sûr que nous sommes au bon endroit ?
-Je ne crois pas, ces temps il y a des problèmes avec la téléporte... répond-il, gêné.
-Ça, je l’avais remarqué, s’esclaffe Amélie, c’est au moins la cinquième fois qu’on arrive au mauvais endroit !
-Qu’est-ce que vous faites ici ?! C’est interdit ! tonne un garde.
-Robin, vite ! crie Amélie en attrapant sa main.
-Zork, rue Fyer 6 dans le jardin ! crie-t-il.
Cette fois quand ils rouvrent les yeux ils sont bien dans le jardin d’Amélie.
La maman d’Amélie, Mme Plantin sort en trombe de la maison.
-Amélie, Robin, vous étiez où ? crie Mme Plantin, hors d’elle, j’ai eu très peur, je parie que vous vous êtes encore téléportés ! Un jour ça va mal se finir !
-Amélie, tu seras punie, ajoute-t-elle en partant.
-Oh non, pas les punitions ! bougonne Amélie.
Car en termes de punition, ses parents s’y connaissent. Amélie soupire en caressant Joe. A ce moment précis, elle souhaiterait pouvoir disparaître...
-Robin dit-elle on fait quoi maintenant ?
-Moi je devrais gentiment.......Il s’interrompt et regarde autour de lui d’un air étonné.
-Amélie ! crie-t-il, où es-tu ?!?
-Devant toi, répond-elle, en regardant ses mains.
-Mais, mais je ne te vois pas ! balbutie Robin.
-Oups, mais c’est fou, mon souhait s’est réalisé ! J’ai pensé que je voulais disparaître et j’ai disparu !
Pour rassurer Robin, Amélie souhaite être à nouveau visible et réapparaît aussitôt.
-J’ai eu peur, dit Robin, encore choqué. Ne le refais plus sans me prévenir, d’accord ? Maintenant, je dois vraiment rentrer, poursuit-il, à demain, salut !
-Salut, répond Amélie, un peu déçue.
Amélie se métamorphose en chien pour jouer avec Joe le reste de l’après-midi. Elle se couche avec des soucis plein la tête. Doit-elle parler à ses parents de la découverte de son deuxième pouvoir ? Est-ce que Robin est jaloux qu’elle ait un deuxième pouvoir ? Que diraient les habitants de Dragonia?
Le sommeil d’Amélie est agité cette nuit. Elle se réveille soudain en sursaut. Toute en sueur, elle regarde autour d’elle. Le stress et la peur se mélangent dans son corps. Elle a envie de fuir, maintenant, tout de suite. Amélie s’habille en vitesse en faisant le moins de bruit possible et remonte les stores à la vitesse d’un escargot. Elle ouvre sa fenêtre, puis elle cherche Joe de ses yeux bleus. Elle le prend dans ses bras. Le petit chiot dort bien profondément. Elle enfourche l’ouverture et se retrouve dehors, dans son jardin. A pas de loup, elle se dirige vers la maison de Robin et tambourine contre sa vitre. Il met un bon moment à se lever.
-Amélie ! s’étonne-t-il en ouvrant la fenêtre, qu’est-ce que tu fais là ?! demande-t-il d’un ton sec.
-J’ai peur de la réaction de mes parents et des gens du village quand ils découvriront mon deuxième pouvoir, dit-elle d’un ton grave, ils me chasseront !
- Tu as le droit d'avoir peur mais ce n’est pas une raison pour me réveiller ! s'énerve-t-il.
- C’est bon, ne t’énerves pas, dit-elle, je dois partir me cacher loin !
Robin en reste muet de stupeur et ouvre la bouche.
-Mais, mais...
-Tu viens avec moi ou pas ? Le coupe-t-elle, impatiente.
-Bien sûr, dit-il après un moment de réflexion, tu es ma meilleure amie !
-On pourrait aller où ? questionne Amélie.
-Un endroit vaste où on pourrait se cacher et...
-J’ai trouvé, la forêt magique de Dragonia ! s’écrie Amélie.
-Bonne idée, bien joué, dit-il. Tu peux juste partir ? Je dois m’habiller.
-Oui, bien sûr ! rigole-t-elle.
Elle s’approche de Joe qui émet un petit couinement pour indiquer qu'il est réveillé.
-Tu sais Joe, lui dit Amélie, on va partir se cacher dans la forêt magique de Dragonia.
Après quelques minutes, Robin enjambe enfin sa fenêtre, habillé.
-Robin, dis-moi, demande Amélie, as-tu dit à quelqu’un que j’ai un deuxième pouvoir ?
-Euh, en fait je l'ai dit à mes parents ! Ils l’ont dit à mes voisins qui l’ont dit à leurs enfants et... dit Robin en évitant soigneusement le regard d’Amélie. Amélie fait une grimace mais ne dit rien.
Après une petite marche pour sortir du village, le trio se téléporte jusqu’ à la lisière de la forêt magique de Dragonia. Il fait encore noir mais la forêt est très belle avec ses arbres tordus qu’ils voient grâce à la lumière émise par les champignons lumineux.
- C'est magique ! finit par lâcher Robin.
- Oh oui ! lui répond Amélie.
Pendant qu'ils s’extasient devant le paysage et la forêt, le jour se lève gentiment. Joe s'allonge dans les feuilles et s'endort surmonté par la fatigue. Amélie et Robin en profitent aussi pour trouver un coin et se reposer. Ils s’installent dans les branches d'un arbre et s'endorment paisiblement. Soudain, Amélie est tirée de son sommeil par une petite voix.
-Par les cornes d’un drapabouca! dit la voix aigüe. J'en ai marre de vivre avec ces idiots sans cerveau!
Curieuse, elle décide d'aller voir de plus près. Amélie remet ses cheveux châtains et bouclés en arrière, puis descend de son arbre et voit quelque chose appuyé sur le tronc. Elle s'approche avec précaution. L’être est une sorte de petit dragon avec des ailes de papillon, des cornes de bouquetin, une langue de caméléon, des petites dents et des yeux doux. Il mesure environ un mètre.
- Bonjour ! dit Amélie d'une toute petite voix.
- Oh, Bonjour, je ne t'avais pas vue...excuses-moi, dit le petit dragon.
Robin se réveille et les rejoint. De ses grands yeux écarquillés, il les écoute avec attention.
- Qui es-tu ? demande Amélie. Et pourquoi pestes-tu ainsi ?
- Je m'appelle Drapp et je viens de la planète Drapaboucland. Si je suis si petit c’est parce que les autres drapaboucas se sont fâchés et m’ont miniaturisé et banni à vie ! répond le petit drapabouca.
- Quoi !? les exclamations d'Amélie et Robin fusent en même temps.
- Tu peux nous expliquer qu'est-ce que c'est que cette histoire ? lui demande Robin, la voix tremblante.
- Nous sommes là depuis un mois car le roi Drapabouc VIII a décidé qu’il voulait prendre le règne de votre planète. La nôtre est devenue trop petite pour notre si grand peuple, raconte Drapp.
-Mais alors tu es un ennemi ? dit Robin d’une petite voix.
-Pas du tout, se défend Drapp, je suis un drapabouca banni et miniaturisé qui cherche à se venger contre les siens !
-C’est une vraie catastrophe ! se plaint Amélie. On est là pour se cacher car on a découvert que j’avais un deuxième pouvoir. Je veux me cacher car j’ai peur de la réaction de mes parents et des autres de mon village quand ils le découvriront.
-Mais on va quand même t’aider ! le rassure Robin.
-Qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ? questionne Drapp.
-J’ai une idée ! s’écrie Amélie. Comme les drapaboucas adorent les insectes on pourrait les attirer avec...Mais où y en a-t-il assez ?
-Sur les insectoïas, les arbres à insectes ! s'exclame Drapp.
-Et comment fera-t-on pour les ramener sur leur Drapaboucland ? se demande Amélie.
-Hé ! s’exclame Robin, Amélie tu as oublié que je peux me téléporter ! Je pourrais toucher l'arbre et me téléporter avec les Drapaboucas. Mais quand je toucherai l’arbre les Drapaoucas me verront et...
-Les insectoïas sont creux alors tu te cacheras dans son tronc, explique Drapp.
Amélie fait renifler un insecte à Joe et lui dit “ Cherche Joe ! “. Le petit chien se met à fureter partout et au bout de deux heures ils trouvent leur arbre. L’insectoïa est couché sur le sol et recouvert de milliers d’insectes.
-Bravo Joe ! s’écrie Amélie.
-Super ! s'exclament Robin et Drapp.
-Je vais chercher les Drapaboucas ! s’écrie Drapp.
-Non ! Drapp, rappelle-toi que les Drapaboucas t’ont banni...dit Amélie. C’est moi qui vais y aller !
Elle se métamorphose en Drapabouca et part les chercher. Drapp aide Robin à rentrer dans l’énorme tronc. Ensuite, il se cache avec Joe derrière un arbre pour assister à la scène. Ils attendent en silence. Soudain, la terre commence à trembler.
Amélie toujours sous forme de Drapabouca arrive suivie d’une armée d’énormes Drapaboucas. Dès qu’ils voient l’arbre, ils se ruent dessus et commencent à manger avec leur langue de caméléon. Amélie a juste le temps de disparaître grâce à son deuxième pouvoir avant que le tronc ne se volatilise à son tour avec tous les Drapaboucas. Après environ cinq minutes l’insectoïa revient et Robin en sort en souriant.
-Alors ça s'est passé comment ? demande Drapp.
-Quand je suis arrivé sur la planète, raconte Robin, j’ai entendu des rugissements et des cris de joie. J’ai senti que plus personne ne touchait le tronc, j’ai donc fait le voyage dans l’autre sens.
-Bravo ! dit Amélie.
-Wouaf, wouaf ! aboie Joe en lui sautant dessus.
-Mais toi Drapp, demande Amélie, où vas-tu habiter maintenant ?
-Je crois que je vais rester habiter dans cette forêt dit le petit dragon, elle me plaît beaucoup.
-On viendra te rendre visite souvent, lui promet Robin.
-Tu sais quoi Robin, dit Amélie, je suis d’accord de retourner au village. Ils ne seront sûrement pas trop méchants avec moi quand on leur dira ce qu’on a sauvé Dragonia de l’invasion des Drapaboucas, non ?
-Oui je suis d’accord ! lui dit-il en lui faisant un clin d’oeil.
-Salut Drapp, disent-ils ensemble, avec regret.
-Au revoir, dit Drapp, merci pour tout ce que vous avez fait pour moi !
Le petit dragon fait une dernière caresse à Joe et les regarde partir en agitant sa patte. Les deux amis marchent côte à côte avec Joe qui leur tournicote autour.
-Tout est bien qui finit bien ! s'exclame Amélie, heureuse.
-Oui, répond Robin en souriant, et en plus nous avons un nouvel ami !
-Tant pis pour mon pouvoir ! rigole Amélie. Et espérons qu’elle n’en découvre pas un troisième !
Dernière mise à jour : 25 sept. 2020
Il était une fois un jeune garçon du nom de Tom. Il était très curieux et il adorait explorer les endroits où personne n’allait jamais.
Un jour qu’il rentrait de l’école, il demanda à sa maman s’il pouvait aller jouer chez ses amis. Celle-ci lui rappela que tout d’abord il devait entraîner son test de géographie. Il monta alors dans sa chambre et après qu’il eut déroulé la carte de son pays, il remarqua un gros trou au milieu ; ce n’est pas que la carte était trouée, c’est qu’un espace important n’avait pas été cartographié. Il interrogea alors sa maman. Elle lui répondit que c’était la terre interdite et que plus personne n’y était allé depuis que le roi Pierre MCXV s’était fait tuer là-bas lors d’une expédition.
Une fois que Tom fut remonté dans sa chambre, il songea à la terre interdite, se disant qu’il pourrait peut-être y aller, car il devait sûrement y avoir quelque chose d’incroyable à voir. Le roi Pierre MCXV régnait il y a très longtemps et que ses assassins étaient sans doute morts.
Un peu plus tard, tandis que ses parents dormaient, l’enfant sortit de son lit, s’habilla et quitta sa maison. Il sortit du village et arriva dans les bois. Une part de lui avait envie de fuir et de se cacher sous ses couvertures et une autre part désirait ardemment continuer l’aventure. Il se résolut finalement à continuer l’exploration.
Après quelques heures de marche, il arriva devant un grillage, une nouvelle fois il fut partagé entre la peur et la curiosité, mais une nouvelle fois le désir d’aventure l’emporta.
A peine fit-il quelque pas de plus qu’une énorme sirène se déclencha. Il n’eut point le temps de prendre ses jambes à son coup : des dizaines de robots ronds, de la taille d’une balle de basket, se mirent a surgir partout autour de lui. Au moment où les robots allaient mettre Tom en pièces, un vieil homme apparut, qui éteignit tous les robots d’un coup. Puis l’homme déclara :
– Tu es bien courageux de venir ici, mon garçon ! Cela fait très longtemps que Trula et moi sommes les seuls humains vivant ici. Viens seulement, je vais te faire visiter.
La terre interdite ne ressemblait pas à ce que Tom s’imaginait : il y avait juste un petit abri de béton avec un ascenseur à l’intérieur.
Tom et le vieil homme descendirent dans l’ascenseur. Le trajet fut si long que l’enfant supposa qu’il était arrivé dans le magma situé au cœur de la terre. Il réalisa que ce n’était pas le cas et que l’ascenseur débouchait sur un long couloir. Un très grand homme arriva, il avait tellement de rides que Tom en avait assez peur et qu’il estimait l’âge de l’homme 5 000 ans.
L’homme du grillage dit alors :
– Voila Trula, notre chef.
L’homme du grillage quitta Tom et Trula prit la parole :
Je vais te montrer maintenant l’armée de robot qui va détruire la civilisation humaine ainsi que tous les animaux et qui nous laissera la place sur ce monde.
Tom fut choqué, comment est-ce que ces vieillards avaient pu créer une armée capable d’annihiler tous les hommes et tous les animaux.
Il marcha avec Trula le long du couloir encore 20 minutes. Puis ils débouchèrent sur un balcon surplombant une arène sur laquelle reposaient des milliards de robots comme ceux qui étaient apparu près du grillage.
- Il y en quatre cents milliards et ce n’est qu’une seule des cinq cents sections. Elle aussi est composée de quatre cents milliards de robots.
Toujours aussi choqué Tom ne répondait pas. Plein d’idées se mélangeaient dans sa tête. IL essaya quand même de dire quelque chose :
-Pourquoi voulez-vous détruire les humains ? Je vous rappelle que vous êtes un humain et que vous ne pourriez pas vivre sans le soutien des autres.
Les traits de l’homme devinrent rageux et celui-ci déclara sur un ton strict :
- Emportez-le ! Une nuée comportant environ une dizaine de robots arriva et l’un d’eux s’avança et envoya à Tom une décharge qui endormi le petit garçon.
Lorsque Tom se réveilla, il se trouvait dans une petite pièce. C’était sûrement une prison. Soudain, un autre vieil homme arriva. Il avait l’air beaucoup moins méchant.
- J’ai trouvé l’emplacement de la pièce depuis laquelle on peut désactiver les robots. Viens, je vais te montrer !
- Mais je suis coincé dans cette cellule !
L’homme réapparu de l’autre côté des barreaux (du côté de Tom cette fois) puis il sortit un objet avec lequel il tira une sorte de barre noire qui fit exploser la porte puis déposa l’objet par terre dans la cellule. Ensuite ils marchèrent dans d’autre couloir et arrivèrent enfin devant une porte. L’homme sortit un autre exemplaire du même objet que tout à l’heure puis appuya sur un nouveau bouton ; cette fois un carré sortit de l’appareil et l’homme approcha l’objet, la porte s’ouvrit toute seule.
A l’intérieur il y avait une multitude de leviers. L’homme dit alors :
- Il faut activer le grand levier jaune, celui du fond !
Tom regarda dans la direction que l’homme montrait, il y avait effectivement un grand levier jaune en-dessous duquel était inscrit en grosses lettres : « processeur général des robots guerriers. ATTENTION : une fois utilisé tous les robots ne pourront plus être utilisés. A actionner uniquement en cas d’extrême urgence ! »
Mais au moment où Tom allait actionner le levier, le sol se déroba sous les pieds de l’homme ainsi que sous ceux de Tom. Ils débutèrent alors une fulgurante chute, soudain Tom entendit un grand bruit suivi d’une explosion ; c’était sûrement l’homme, il certainement été détruit par des robots se trouvant plus bas. Ceux-ci continuèrent de tirer dans l’espoir de tomber sur Tom, mais ils n’y arrivèrent pas.
Enfin Tom finit sa fulgurante chute, il s’évanouit. Lorsqu’il se réveilla, il se trouvait à nouveau dans une cellule qui était apparemment la même que tout à l’heure car l’objet de l’homme jonchait toujours le sol.
Au moment où il allait s’endormir une pensée horrible l’envahit ; s’il n’était pas capable de désactiver les robots rapidement, ceux-ci débuteraient leur invasion et tueraient toute sa famille, tous ses copains et même tous les humains. Le pire était que son seul espoir, l’homme qui avait voulu l’aider, venait de décéder.
C’est alors qu’il comprit pourquoi l’homme avait déposé l’outil avec lequel il avait détruit la porte sur le sol, c’était pour qu’en cas d’échec, Tom ait ce qu’il faut pour ressortir de sa cellule. Il prit alors l’objet et appuya sur le même bouton que l’homme.
Comme il l’avait prévu, une barre noire jaillit de l’objet et fit exploser la porte. Tom sortit de la prison et essaya de reprendre le même chemin que celui qu’il avait pris avec l’homme.
Il arriva devant la porte de la salle aux leviers, il répéta le mouvement que l’homme fit tout à l’heure et cela fonctionna. Une fois à l’intérieur de la salle, il regarda attentivement les leviers et après de longue recherche il en trouva un sur lequel était inscrit « désactivation du système de destruction des individus étrangers ». Il pressa sur ce bouton et le levier devint jaune, puis il redevint normal. Tom se dirigea alors vers le grand levier jaune et l’actionna ; c’est alors qu’une voix électronique sortant d’un haut-parleur annonça : « Désactivation générale de la totalité des robots ainsi que de tout objet électronique, destruction des générateurs d’électricité ! ».
Tom fut soudainement envahi par un sentiment de soulagement, il avait en quelque sorte annihilé l’armée de robots.
Mais soudain Trula arriva et dit d’une voix glaciale :
– C’est bien mon garçon, tu as franchi la première étape : tu as détruit les robots. Maintenant passons à la deuxième étape ! Tu dois m’affronter.
– Comment ça, vous affronter ? demanda Tom
– Ah oui c’est vrai, personne ne t’a dit que je suis le grand sorcier noir, le plus puissant de tous.
Au moment où Trula, qui avait l’air plus ridé que jamais, allait envoyer un premier sort sur Tom, l’homme qui avait aidé Tom auparavant, et que le garçon pensait mort, apparut soudainement au fond de la pièce. Il n’était pas comme avant : habillé dans une grande cape brune, Tom le trouvait beaucoup plus grand et majestueux que la première fois qu’il l’avait vu dans la cellule. Le magicien prit la parole et dit à Trula :
– Pas si vite, avant de t’occuper de lui, c’est moi que tu devras affronter.
Les deux sorciers se mirent à se jeter des sorts. Tom fit plusieurs pas en arrière pour ne pas recevoir des étincelles dans la figure. Les deux hommes semblaient ne pas pouvoir prendre l’avantage. Chacun jetait des sorts sur l’autre et l’autre le rejetait avec un autre sorts, ce qui fit que rapidement des éclairs multicolores, de la lave, des barres d’énergie ultra puissantes explosaient dans tous les coins et transformèrent la salle des leviers en un énorme trou dans lequel deux hommes se battaient terriblement.
Tom recula encore car les sorts devenaient toujours plus puissants. Soudain deux barres d’énergie ultra puissante se rencontrèrent et formèrent un énorme explosion qui projeta Tom, le magicien et Trula hors du bâtiment. Ils atterrirent en fait tous dans le village de l’enfant. Trula était mort. Le magicien qui avait aidé Tom était blessé. Tom n’ait quant à lui que quelque égratignures car il était tombé dans un jardin.
Les deux vainqueurs furent accueillis en héros et l’homme aux rides fut enterré le plus profondément possible.
Depuis ce temps, la terre interdite a été dessinée sur les cartes de géographie du pays : elle s’appelle désormais Terre de Tom.
1er prix