Comment faire comprendre aux jeunes lecteurs qui ne connaissent pas la guerre que celle-ci survient réellement, d’un coup, sans prévenir, dans des pays où d’autres enfants ont une vie tout à fait similaire à la leur ? C’est le pari gagné par cet album qui fait découvrir, page après page, comment la guerre peut soudainement arriver et tout changer dans un quotidien qui ressemble au nôtre. On découvre ainsi une petite fille, avec sa famille à ses côtés, qui prend simplement son petit déjeuner puis se rend à l’école, où les élèves étudient les volcans et chantent des chansons sur les têtards. La proximité avec le quotidien banal de n’importe quel enfant assure au jeune lecteur de s’investir dans la lecture et de comprendre l’injustice et l’horreur des pages suivantes, celles où tout bascule, explose, se retrouve détruit. Et puis la fuite s’impose : il faut partir, loin, sans savoir où arriver. L’accueil ailleurs, dans cet autre pays qui peut être le nôtre, est alors difficile : même loin des bombes, la guerre continue car le rejet implique la complexité de la nouvelle vie. Le message est alors limpide : il faut accueillir, chaleureusement, tous ceux qui ont souffert et ont fui. Voici un album, au sujet grave et important, qu’il est nécessaire de lire aux enfants, pour ensuite discuter, longuement, avec eux. [Ricochet]
Cote : DAVI vert
Dans le catalogue, les pages roses des jouets de filles sont séparées des pages bleues des jouets de garçons. Jusqu'au jour où le catalogue est déchiré et... recollé dans le désordre : la poupée Annabelle se retrouve face à face avec le conducteur de tractopelle, Grand Jim. [4e de couv.]
Cote : CHRI vert
Catastrophe ! Au retour des vacances, Max et Lili et leurs parents retrouvent leur maison cambriolée et sens dessus dessous. Ils sont choqués, tristes et en colère : Plus d'ordinateurs, plus de jeux vidéo, plus de souvenirs... Comment retrouver son calme après toutes ces émotions ? Ce livre de Max et Lili parle de la violence d'un cambriolage, pour les enfants comme pour les parents, de l'intrusion d'un inconnu chez soi, du vol des objets qu'on aime, de la peur de rester seul... et de l'importance de l'honnêteté et du respect des règles pour bien vivre en société. Il faut porter plainte, en parler, mieux se protéger, pour que les peurs, le stress, la rage laissent place au sentiment de sécurité, à la justice et à la vie qui continue. [Renouvaud]