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- Quiz de la bibliothèque 2020
Une nouvelle bibliothèque à découvrir ? L'occasion de participer à un rallye in situ ! Un grand bravo à tous les participants, qu'ils repartent ou non avec un livre!
- Expérience Noa Torson : Ne t'arrête pas, t.1 / Michelle Gagnon
Noa se réveille sur une table d'opération, une cicatrice en travers de la poitrine. Elle ne sait pas où elle est, ni ce qui lui est arrivé. Alors elle prend la fuite, des tueurs lancés à ses trousses. La jeune fille, hackeuse de génie et solitaire, pense semer facilement ses poursuivants. Elle se trompe : pour la première fois de sa vie, si elle veut survivre, Noa a besoin d'aide. Car elle est la clé d'un terrible secret. Et ceux qui la traquent n'ont aucune intention de la laisser s'échapper. [4e de couverture] Pourquoi le lire? La question de l'amnésie qui travaille... L'aventure et le suspens (chapitres adroitement découpés histoire de nous tenir en haleine) La rivalité et la volonté de contrôle de la part du gouvernement Et surtout, le réalisme. Tout y est plausible!
- Nuage
L’herbe me chatouille les oreilles. Elle s’enroule autour de mes doigts. Je ferme ma main et arrache une poignée de brins. Je les lance, puis, ils me retombent dessus. Je rigole. L’un d’eux me chatouille la joue. Je me retourne vers Maman. Elle sourit. Ça fait longtemps qu’elle n’a plus souri comme ça. Elle semble vraiment heureuse. A nouveau... Maman me prend dans ses bras. Elle sent bon. Ses cheveux me picotent le nez. Je me sens bien. Je ferme les yeux. Nous sommes allongés dans l’herbe d’une petite colline, à l’abris d’un grand arbre, dont les feuilles, peu abondantes, laissent entrevoir un ciel d’un bleu splendide. C’est de cette façon que Maman avait décrit cet endroit enchanteur. Mais ce qu’elle m’indiquait maintenant de son doigt se trouvait au-delà du ciel. Elle observait les nuages… Dans le ciel comme par magie, il y avait un petit lapin, semblable à la petite boule de poil que le bonhomme-au-grand-chapeau faisait apparaître. J’adore la petite boule de poil. Même si les gens n’avaient pas l’air de l’apprécier, là-bas… Le petit lapin bondissait près d’une petite fleur. Une fleur aussi belle que le monsieur multicolore pétillait de vie. Ce monsieur multicolore illuminait le sourire de ma Maman. Car depuis le déménagement, maman ne souriait plus autant. En plus le nouvel appartement semblait beaucoup plus étroit que l’ancien et il n’avait qu’un seul lit et je partageais la chambre avec Maman qui devait dormir sur un petit fauteuil… Des gens étrangement angoissants y venaient tous les jours. D’ailleurs, à côté de la fleur, il y a un tout petit nuage, en forme de larme. Il me fait penser au monsieur-en-blanc. Notre première rencontre a coïncidé avec le déménagement. Le Monsieur en blanc faisait pleurer Maman. Bien qu’elle ait beau me répéter qu’il n’était pas méchant, cet homme m’angoissait. A y penser aujourd’hui, j’ai une petite boule au ventre… Maintenant nous sommes rentrés et Maman a recommencé à rire, à rire comme aujourd’hui quand nous étions allongés dans l’herbe, qui me chatouille la tête et s’emmêle dans mes petites pousses de cheveux qui ont recommencé à pousser avec le retour du bonheur… …. Quelle magie !
- Le grand bleu
En se réveillant ce matin-là, Georges réalisa qu’il n’était pas dans son état normal. Il était tout fripé comme s’il sortait d’un long bain. C’était un jeudi, jour d’école, mais il n’avait pas envie d’y aller. Il sentait que quelque chose de bizarre s’était passé la veille. Il arriva en classe un peu endormi alors qu’il avait ce jour-là un cours de dessin. Le professeur leur donna comme thème : « le monde sous-marin ». La plupart des élèves commençaient à dessiner mais la feuille de Georges demeurait blanche. Georges fixait le mur de la classe, hébété mais aucune inspiration ne lui venait. Pour finir il griffonna rapidement un simple dauphin puis se replongea dans ses pensées. Quand il regarda l’horloge, il vit que cela ne faisait qu’une heure qu’il travaillait. Le temps ne s’était pas écoulé aussi vite qu’il l’aurait voulu. Quelques instants plus tard, il regarda à nouveau l’horloge et constata que les aiguilles n’avaient pas bougé. Il se dit qu’il fallait signaler cette anomalie. Il se retourna vers le bureau de son professeur mais il n’y avait personne. Il pensa qu’il était parti faire des photocopies. C’est alors que Georges réalisa qu’il n’y avait plus aucun bruit dans la classe. Il se retourna à nouveau et vit la classe vide. Il regarda à nouveau l’horloge et se sentit soudain attiré par cet objet. Les aiguilles commençaient à tourner et tournèrent de plus en plus vite jusqu’à ce qu’il ne voie que du noir. Il reprit conscience dans le bus qui s’arrêta devant chez lui. Il en descendit et ouvrit la porte de la maison. Dans sa chambre, toujours préoccupé par ce qu’il venait de vivre, il pensa qu’un bon bain pourrait l’aider à se détendre. En attendant que la baignoire se remplisse, il accrocha son dessin sur sa porte. Enfin, il entra dans un bain chaud et agréable et put enfin commencer à rêvasser. Il se remémorait sa journée quand il sentit quelque chose qui venait du fond de sa baignoire. Il s’en rapprocha et soudainement se fit aspirer dans les tuyaux d’évacuation. Minutes après minutes il perdait de l’oxygène et peinait à respirer. Il se retrouva, paniqué, dans un immense liquide bleu foncé sans fond. Il ne voyait rien autour de lui et la terreur l’envahissait de plus en plus. Lui qui avait toujours eu peur de se noyer, il essaya, dans un dernier geste, de remonter à la surface et n’y arrivant pas, il abandonna et se laissa à nouveau couler. Tout à coup il se rendit compte qu’il pouvait respirer même s’il était au fond de l’océan. Il rouvrit les yeux, prit une grande bouffée d’air et regarda autour de lui un peu plus rassuré. A ce moment, droit devant lui, il aperçut une masse noire non identifiée. Apeuré, il réalisa que cette forme s’approchait de lui. Tétanisé, il regarda cette ombre s’approcher mais, en la regardant de plus près, il réalisa qu’il s’agissait du dauphin qu’il avait dessiné le matin-même à l’école. Sachant que ces mammifères ne sont pas dangereux, il commença à se calmer. Georges se sentit à nouveau aspiré par le fond. Il était lourd, très lourd. Une décharge électrique le ramena dans la baignoire où il s’était endormi. Il sortit de son bain qui était froid. En allant dans sa chambre il vit sur la feuille accrochée sur sa porte que le dauphin avait disparu. Seule une feuille bleue sombre demeurait. Cela lui rappelait un vague souvenir, mais rien de plus précis. Le lendemain était un jeudi et il se réveilla un peu troublé. Il avait la peau fripée comme s’il avait pris un très long bain. Il alla à l’école et se souvint qu’il avait le dessin ce jour-là. Le professeur avait choisi comme thème « les animaux sous-marins ». Cette fois, inspiré, il fut le premier à commencer son dessin.
- Les dernières lueurs du crépuscule
Une douce teinte orangée s’était emparée du ciel de Tokyo. Les derniers rayons du soleil venaient s’échouer contre les centaines de gratte-ciels qui surplombaient le centre de la capitale et les premières étoiles commençaient à orner cette mer d’horizon qui s’étendait sur le Japon. Les minutes ne cessaient de défiler et pourtant, le pays du soleil levant se laissait doucement emporté par les vagues d’un océan rose. Une multitude de lumières artificielles provenant des affichages en LEDs illuminaient Tokyo et les yeux de ses habitants, la rendant plus vivante et plus animée même à l’heure du coucher de soleil. Des milliers de passants traversaient les avenues à pas de course, pressés de rentrer chez-eux à cause des températures hivernales qui chutaient. La nuit menaçait d’engloutir les rues les plus reculées du centre-ville et les immeubles se teignaient d’un noir profond, comme pour prévenir que le monde était sur le point de s’endormir. Dans une de ces ruelles éloignées de toute once de lumière se trouvait un bâtiment, ses murs se dévêtaient de leur fine couche de peinture et certaines fenêtres laissaient la colère du vent saccager certaines pièces encore ouvertes au vent. Les couloirs étaient vidés de couleur, l’air étant trop glacial pour qu’un des locataires n’ose s’aventurer dans les corridors. Plusieurs familles habitaient dans cet immeuble, tous demeuraient dans des appartements suffisamment bien chauffés, à l’abri du froid. Eux-aussi apportaient une sorte de chaleur entre les quatre murs du bâtiment. Cet immeuble pouvait avoir un aspect lugubre, sans vie, mais la multitude de fenêtres éclairées montrait que ses habitants étaient ses racines, que leur joie donnait un éclat à ces murs teintés d’ombres. Sauf que personne ne savait réellement que la principale source de leur euphorie logeait dans le seul appartement se situant au dernier palier de l’immeuble. C’était un jeune homme qui vivait à cet étage. Tout en tenant un petit bougeoir en verre entre ses doigts, il attendait impatiemment que la nuit s’empare de Tokyo, assis sur son lit. Il était comme hypnotisé par la mèche d’une bougie qui se consumait sous ses yeux, la flamme esquissait les traits de son visage parsemé de particules dorées ainsi qu’une partie de sa chevelure décolorée. La pâleur de sa peau laisserait croire qu’il était d’une fragilité sans nom et que son épiderme était aussi délicate que de la porcelaine. Son regard suivait le chemin d’une goutte qui glissait le long de la bougie, ayant fini par disparaître au fond du bougeoir dans les restes de cire encore liquides. Ses mains devenaient de plus en plus sensibles à la chaleur qu’il gardait entre ses paumes et un feu transparaissait dans ses iris bleutées. C’était bientôt l’heure pour Yuta Nakamoto de bercer toutes les âmes de cette Terre dans les ténèbres. Ses voisins le connaissaient comme le garçon solitaire de l’immeuble qui n’hésitait jamais une seconde pour aider ses prochains. Tout le monde l’appréciait pour sa gentillesse et générosité. Certains pensaient même qu’un ange sommeillerait en lui. Mais personne ne savait réellement ce qu’était Yuta, de ce qu’il faisait quand Tokyo se noyait sous une mer de crépuscule. Chaque jour, le blond allumait la mèche d’une de ses précieuses bougies pour préserver une harmonie sur Terre. Il avait le contrôle sur le jour et la nuit grâce à elles. Il était lié à ses bougies, elles étaient la lampe de cette planète, ainsi que la sienne, qu’elles soient à quelques millimètres de lui ou à des centaines de kilomètres, il les sentait brûler. Lorsque leur mèche finissait de s’embraser, un voile sombre venait recouvrir une partie du globe et quand la cire était en train de fondre, le ciel se décolorait de l’obscurité. Pour que la lune reste connectée avec le soleil, celui-ci devait survoler les cieux le quart d’une journée. Si en vingt-quatre heures, le soleil ne parvenait pas aux six heures qui marquaient son équilibre avec le satellite, les ombres se nourriraient de sa faiblesse et la Terre serait à jamais anéantie. Plus il s’approcherait de la fin du décompte, plus il se ferait aimanter par les créatures de l’ombre. Sa montre indiqua qu’il devrait bientôt éteindre une part de cette planète. En jetant un dernier coup d’œil à sa fenêtre, Yuta admira une dernière fois cet immense tableau rose qu’il allait peindre de noir. Ses yeux se mirent à scintiller quand son regard eut croisé celui de plusieurs étoiles perdues dans le ciel, le blond allait maintenant accomplir sa tâche. Il approcha son visage de la mèche brûlante et une agréable chaleur vint s’échouer contre ses pommettes étoilées. Il prit une grande inspiration puis dans un souffle lent, la flamme disparut sous une épaisse fumée, au même instant que le Japon sous les lueurs de la pleine lune et le feu qui brûlait à l’intérieur de son organisme. - Dans un des amphithéâtres d’une prestigieuse université de Tokyo, des étudiants en droit était en train de noter sur leur ordinateur ce qu’un professeur leur récitait à travers un micro. Le silence de la salle était pesant mais masqué par le son des touches que chaque universitaire tapait à vitesse constante, tous s’appliquaient, focalisés sur leur écran, à pianoter sur leur clavier les explications du professeur. Pendant que celui-ci était occupé à finir son cours, les yeux du blond s’étaient glissés vers l’horloge numérique de son ordinateur puis vers le cadran de sa montre. Il était treize heures cinquante-six. Puis qu’aujourd’hui, il avait allumé sa bougie à huit heures pile, il ne lui restait que quatre minutes pour atteindre le nombre d’heures auquel il devait y parvenir. Même s’il était l’unique personne qui connaissait l’existence de ces bougies, il devait rester attentif aux minutes qui défilaient. Si des Tokyotes venaient à s’apercevoir qu’il détenait le contrôle de la lumière ainsi que de l’obscurité, certains individus tenteraient de s’en emparer. Une seule erreur d’inattention pourrait entraîner la Terre dans sa destruction. Alors qu’il s’apprêtait à sauvegarder son texte, le blond remarqua quelque chose auquel il n’avait guère fait attention auparavant. Il dût refermer plusieurs fois ses paupières avant de se rendre compte que l’ombre de son poignet par-dessus son clavier avait totalement disparu. Une goutte de sueur longea sa tempe et ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il stoppa tout mouvement, de peur qu’il se fasse remarquer. Lorsque l’horloge eut atteint quatorze heures cinquante-sept, ses mains se figèrent instantanément sur les touches de son ordinateur portable. Ses doigts écrasaient si fort les touches de son clavier que des dizaines de messages d’erreurs s’affichèrent sur son écran. Le blond sentait les mains d’une âme dénuée de lumière sur ses bougies. Il peina à avaler sa salive et une douleur insurmontable transperça l’intégralité de son corps, comme si des couteaux s’enfonçaient lentement dans son épiderme laiteuse. Des décharges électriques glaçaient son organisme tout entier à chaque fois que la personne frôlait la cire de ses doigts. Ses mains se cramponnèrent désespérément à ses cuisses et il planta ses ongles dans le tissu de son jean. Il était devenu une poupée vaudou entre les mains d’un inconnu qui s’amusait à lui faire ressentir une souffrance qu’aucun autre humain n’arrivait à endurer. Il espérait qu’aucun étudiant dans la salle était en train de le dévisager, jamais Yuta n’aurait autant souhaité rayer son existence de la surface de cette planète. Il n’avait aucune échappatoire pour fuir ces spasmes qui prenaient contrôle sur son corps. Il serrait des paupières contenant des gémissements qui glisseraient de sa bouche. Le blond n’était plus capable de discerner ses propres pensées. Il avait l’impression d’être coincé dans un de ses cauchemars où tout semblait n’être qu’une simple illusion à ses yeux,les habitants de l’ombre ne pouvaient pas même supporter un seul contact avec la cire, alors qui serait venu chez lui pour s’emparer de ses bougies ? Soudain, un frisson plus violent que les autres parcourut sa colonne vertébral et il ne sentit plus aucune once de ténèbre sur sa cire, La créature de l’ombre venait d’éteindre la flamme de la bougie, engouffrant la capitale dans les abysses d’une profonde et nouvelle nuit et Yuta eut enfin retrouvé une partie de sa liberté que l’on lui avait dérobée il y a quelques instants. La salle fut soudainement plongée dans l’obscurité, il ne restait que la lumière des écrans pour distinguer faiblement les visages de chaque universitaire qui, pétrifiés, avaient la tête tournée aux immenses baies vitrées. Un Tokyo illuminé d’étoiles s’était dévoilé à leurs yeux. Mais devant ce paysage nocturne qui s’étendait face à eux, ils ne ressentaient que de la crainte et de la peur. Le soleil ne pouvait pas se coucher à deux heures de l’après-midi, c’était quelque chose d’impossible qui pouvait se passer au pays du soleil levant. Yuta s’était faufilé dans le noir à la recherche d’une proche sortie pendant qu’un brouhaha avait éclaté dans l’amphithéâtre. Lorsqu’il se trouva enfin dans les couloirs, il ne perdit pas une seconde de plus et pressa ses pas jusqu’à sentir l’air manquer à sa cage thoracique. Un sentiment d’inquiétude et de honte venait de plus en plus l’alourdir dans sa course à travers ce gigantesque labyrinthe, il se souvenait encore de toutes ces expressions pétrifiées qu’il avait discernées dans les ténèbres, à ces pleurs qui avaient frappé ses tympans et à ces cris de panique ayant brisé le silence de l’amphithéâtre. Il pensait à toutes ces âmes qu’il dût délaisser à contrecœur. Au moment où il eut posé un pied à l’extérieur de l’université, il sut aussitôt qu’il n’était pas coincé dans un de ses cauchemars, que même ce ciel qu’il venait peindre chaque jour de constellations avait un aspect menaçant malgré toutes les étoiles qui continuaient à lui rendre des sourires. Son corps s’était figé devant l’immense chaos qui avait pris possession des grandes avenues de la capitale, il ne voyait que des visages apeurés errant sur les trottoirs. Des enfants criaient à l’aide, les joues inondées de larmes, suppliant dans le vide qu’on retrouve leurs parents. Des personnes aux yeux injectés de sang erraient sur les routes, se laissant perdre sous les effets de l’ivresse et de drogues illégales. Des litres d’alcool coulaient à flot dans leurs veines, des rires glaçants s’échappaient de leurs lèvres souillées par toutes ces étranges substances qu’ils consommaient. Certains en étaient si affectés que la violence commençait doucement à se percevoir à travers leurs gestes. Des sirènes d’ambulances résonnaient à chaque coin de rue, des centres commerciaux n’étaient que des ruines sanglantes et les gratte- ciels n’avaient que leurs vitrines brisées pour retenir les bourrasques de vent. Des tapis de cadavres jonchaient aux pieds de Yuta, des centaines de corps inertes étaient éparpillés sur les passages piétons de la ville, tous dépourvus de cette vie que la lumière leur avait donnée. Ses baskets se frayaient un chemin entre les carcasses humaines et celles de véhicules carbonisés et un mélange de sang, d’essence et de cannabis sillonnait autour de ses narines, lui faisant retourner l’estomac. Yuta souhaitait juste s’enfuir de ce mauvais rêve, en à peine quelques minutes, le Japon était tombé dans un gouffre sans fin et il était le seul à pouvoir le relever. Mais malheureusement, il aurait dû s’apercevoir plus tôt que la créature des ténèbres rendrait sa tâche bien plus compliquée, le temps commençait dangereusement à le rattraper. L’inconnu qui détenait ses bougies avait le pouvoir d'accélérer le temps comme bon lui semblait, sans que personne puisse le déranger. Le blond ne put cligner une seconde fois ses paupières pour être sûr que sa montre n’était pas déréglée que son visage rencontra le goudron froid. Ses jambes l’avaient abandonné, ses vêtements s’imprégnaient d’un liquide transparent et la surface rugueuse du sol venait griffonner ses joues couvertes d’étoiles, une aiguille transperçait une de ses bougies. Son corps tout entier se tortillait sous cette torture qui lui arrachait des cris de souffrance. Il avait l’impression que ses côtes se briseraient à tout moment. Il sentit des lettres se former dans la bougie, qu’un message s’écrivait sous la pointe de la lame bien aiguisée. Il tenta tant bien que mal de se distinguer les mots qui s’imprimaient dans la cire même si des épines invisibles venaient profondément transpercer chaque os de sa cage thoracique. « Retrouvons-nous dans le parc Shinjuku-Gyoen quand le loup aura englouti la pleine lune. » - Le portail du jardin tremblait sous le poids de Yuta qui avait fermement agrippé ses barreaux. D’un bond, il se retrouva au-dessus cette gigantesque porte de fer lui ayant fait obstacle auparavant et sauta le vide d’herbes se trouvant à quelques mètres de ses pieds. Le parc était fermé à cette heure- ci, pas même un chat rôdait dans cet espace vert gardé prisonnier de nuit. Son souffle s’éradiquait de ses poumons et la semelle de ses chaussures balayait le gazon fraîchement tondu. Le blond traversait le parc, courant en dépit de ses jambes meurtries puis s’engouffra dans une vaste forêt de cerisiers d’hiver. Un plafond de pétales, bleutées par l’obscurité de la nuit enveloppait le ciel et des branches s’accrochaient désespérément à la laine de son pull rouge. Son corps tout entier bouillonnait à l’intérieur de ses vêtements malgré le vent qui griffait ses pommettes. Ses pas l’emmenèrent rapidement à un endroit où la nature n’eut plus aucun pouvoir, où même le tronc des arbres était maculé d’un liquide noir et visqueux. Ses yeux s’étaient posés sur une fontaine luisant avec la lumière de la lune. La statue d’un loup se trouvait au milieu de l’eau, la tête levée au ciel et la gueule grande ouverte. Les pointes de ses griffes étaient taillées dans la pierre et chaque poil de son pelage brillait dans le noir. Yuta n’était seulement qu’à quelques centimètres de ses bougies et pourtant, il ne pouvait pas les toucher car elles étaient encore tapies dans l’ombre. Un sentiment d’insécurité grandissait en lui, Et il ne fut pas au bout de ses surprises. Les deux aiguilles de sa montre n’avaient pu suivre davantage les minutes qui continuaient d’accélérer que le verre qui englobait leur cadran s’était brisé en morceaux. Un fragment de verre vint atterrir près de son pied et une gouttelette de sang esquissa un chemin le long de son bras. Sa vision se couvrait de traces sombres et les picotements sur son bras devenaient de plus en plus insupportables. Il sentait qu’il n’était plus maître de lui-même, il s’était fait piégé par sa propre lumière et il lui était impossible d’échapper aux ronces qui l’empoisonnaient de l’intérieur. Son coeur se teignait d’obscurité. Des larmes violacées ruisselaient de ses yeux, venant tâcher son pull ainsi que son visage de porcelaine. Le sang qui coulait de son poignet avait pris une étrange teinte jaune et les gouttes de sueur qui perlaient de son front teignait sa chevelure pâle d’un turquoise vif. Son organisme ne cessait de s’affaiblir, un seul fil retenait l’entièreté de son corps. Quand le cadran de sa montre fissurée freina brusquement sa course à vingt-trois heures cinquante-six, il se laissa porter par les vagues d’ombres qui submergeaient son organisme tout entier puis finit par crouler entre les fleurs de cerisiers se trouvant à ses pieds, son corps étant presque vidé de toute son énergie. Mais avant que sa tête ne heurte le sol de pétales à ses pieds, quelqu’un le rattrapa dans sa chute. Malgré ses yeux embuées de larmes, le blond distingua faiblement deux rubis qui scintillaient à travers l’obscurité. Une main survolait délicatement chaque parcelle de son épiderme, effleurant du bout des doigts chaque flocon ambré qui embellissait ses joues tandis qu’une autre main agrippait fermement sa hanche. Des bras maintenaient le bas de son dos et un souffle glacé fouetta la griffure ensanglantée qui ornait son visage. La douceur de ces gestes le rendait fébrile. Jamais il n’avait eu autant besoin de ce contact si apaisant, il avait l’impression d’avoir encore une chance de se réveiller de ce cauchemar. C’était sa propre ombre qui l’avait sauvé de sa chute, il sentait son cœur battre contre le sien et la part d’insécurité qui avait grandit en lui avait tout à coup disparu. Ils étaient différents mais étrangement liés, l’un représentait les rayons du soleil, l’autre, le fin-fond des ténèbres. Seulement, Yuta était beaucoup trop affaibli pour se rendre compte qu’il s’était laissé hypnotisé par les gestes doucereux de sa moitié, que cette fausse étreinte l’avait fait tomber encore plus bas dans les abysses d’un monde obscur mais envoûtant. Son ombre avait une emprise sur lui depuis le début, c’était lui qui détenait ses bougies. Yuta avait trébuché entre ses filets et il n’avait plus aucun moyen de s’en échapper. Ses organes s’étaient noircis et un venin avait fini par obscurcir chacune de ses veines. Son ombre lui avait tout volé. Tout, sauf ses yeux pour pleurer face à son sort et celui de la Terre. Quand toutes les horloges du Japon eurent sonné minuit, un voile brumeux vint soudainement l’aveugler et avant qu’il sombre dans l’inconscience, englouti par les ombres, Yuta entendit sa propre voix lui murmurer quelque chose au creux de son oreille. « - On dirait que le loup a dévoré le petit chaperon rouge en ce soir de pleine lune. » Prix d'encouragement
- Sobre
Je fais partie de la majorité des gens qui vivent comme branchés à un circuit continu qui recommence tous les matins. Sincèrement, la monotonie m’agace fortement, mais je fais avec. Ça vous est sûrement déjà arrivé de faire quelque chose sans vous en rendre compte, tellement vous aviez l’habitude de le faire. Eh bien moi ce n’est pas qu’une action, mais c’est ma vie toute entière. Le moment où j’écris ces mots, je suis chez moi paisiblement assis sur ma chaise roulante à côté du canapé de mon salon. Mais à cause de vous je risque de me faire interner. A vrai dire, je voulais en parler, et je ne pense pas qu’un psy pourrait faire quoique ce soit pour moi. Malgré de nombreux entretiens, on ne m’avait proposé que du PROZAC et du DEROXAT. J’ai essayé, mais la vérité, c’est que ces médicaments n’ont fait que cacher le vrai problème derrière une bâche temporaire. C’était sans issue. Rassurez-vous, je ne vais pas vous raconter une histoire dépourvue de tout intérêt. En fait, ça n’est pas forcément un aboutissement heureux ou malheureux, je vais juste vous raconter une “aventure“ l’aventure de ma vie. Après avoir essayé toutes les techniques moralement correctes qui, entre nous, n’avaient pas fonctionné, je finis par désespérer. Alors je m’en remis aux antidépresseurs ce qui n’était pas la meilleure solution, mais je n’en avais plus. Un jour, mon frère m’invita à sa fête d’anniversaire, à laquelle je n’avais pas participé depuis que nous avions douze ans. Je sentis en moi comme un sentiment de nervosité mélangé à une sorte d’exultation. J’étais heureux, sentiment que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. Sans hésitation, je lui répondis que oui, j’allais venir. Le soir venu, je ne savais pas comment m’habiller. C’était d’ailleurs la première fois que je quittais mon vieux blaser gris taupe qui sentait le vieux et la transpiration. Bizarrement, je ne remarquais pas que depuis l’invitation je faisais plein d’actions qui ne m’étaient pas familières, mais qui pourtant me le paraissaient. Vers vingt et une heures je sortis du motel dans lequel je vivais pour le moment, car en plus de ma lassitude j’étais fauché, accro au poker. Ce jeux dans lequel j’excellais. Mais un jour un homme me détrôna. J’avais perdu cinq mille dollars. Je me trouvais maintenant devant l’endroit du rendez-vous. J’étais à l’heure mais la musique avait déjà commencé. Je n’attendis pas plus de dix secondes avant que mon frère ne m’ouvre la porte. Il me complimenta sur mon t-shirt que j’avais finalement décidé de mettre, qui était en fait mon pyjama. A l’intérieur, il me serait très facile de décrire les décorations de très mauvais goût. Au moins il faisait chaud. Plus le temps passait plus la salle se remplissait. À la fin nous étions plus de trente dans une pièce de vingt-cinq mètres carré. Au milieu de la soirée un mec me proposa une bière, j’eus un instant de doute mais le boxer dessus avait comme l’air de vouloir m’inciter, alors je bus, même un peu trop. Désormais je ne voyais plus que de vagues lumières, à la place des lanternes moches qui ornaient le plafond. Le fait de perdre le contrôle me paraissait agréable mais insatisfaisant et énervant car on perd la maîtrise de son corps. J’essayais de paraître le plus sobre possible. Bien qu’on soit au troisième étage il me vint bizarrement une envie de sortir par la fenêtre. J’ouvris l’un des battants, enjambai le rebord et me préparai pour l’envol. C’est alors que mon frère me retint le bras, hurlant que je devais descendre. Me retournant, dos à la vitre je le regardai dans les yeux, installant un sorte de malaise fondu dans son visage ébahi. J’enlevai sa main de mon bras et me laissai tomber en arrière dans le vide. En me retournant, j’ouvris les bras, persuadé de pouvoir voler. J’étais maintenant à un mètre du goudron quand des ailes sortirent de mon dos, déchirant mon t-shirt et me permettant de planer au-dessus des arbres de Yellowstone. Stupéfait, je levai la tête par-dessus mes épaules pour apercevoir une paire d’ailes de pygargue d’à peu près deux mètres de long qui battaient sur commande. La vue depuis là- haut était sublime, les lampadaires du parc me permettaient d’apercevoir les cimes sombres des arbres pour les éviter. Le vent frais qui longeait mon corps et sifflait dans mes oreilles me paressait pour une fois exquis. J’avais oublié tous mes problèmes, ma routine. Un moment extraordinaire !!! Mais tout bon moment a une fin, malheureusement. Une feuille de platane me masqua la vue, me laissant assez de temps pour percuter une branche et me retrouver à terre. J’avais très mal aux côtes, aux pieds et à la hanche. Je m’évanouis. - Nicolas… Nicolas ! T’as fais une sacrée chute. Ça va ? J’ouvris les yeux et la lumière des lampions m’éblouit. Les feux rouges et bleus tournoyaient, sûrement ceux de l’ambulance. Quand mes yeux furent habitués, j'aperçus le visage de mon frère. Il était pareil à celui qu'il avait avant que je prenne mon envol. Je lui souris. L’air étonné il me proposa de me relever, mais impossible mes jambes ne répondaient plus. Une fois dans l’ambulance, je voulus vérifier si mes ailes étaient toujours dans mon dos, mais non, les belles ailes que j’avais avant, n’y étaient plus. Il n’y avait même pas de trous dans mon t-shirt. Les doigts croisés, posés sur mon ventre, je regardai le plafond. « Quelle soirée » me dis-je en repensant au vol de tout à l’heure. Quand je voulus me toucher la tête, je sentis une brindille, qui, une fois retirée s’avéra être une plume, preuve ou coïncidence, à vous de le me le dire. FIN Prix d'originalité
- Le roi des Barblares
Il était une fois un village qui s’appelait Ki. Il était paisible et se trouvait dans la montagne. Il y régnait toujours une ambiance de fête et toutes les maisons étaient décorées de mille et une fleurs. On y entendait le bruit des vaches dans les prés et des moutons. On entendait aussi des chèvres. Il faut dire que ce village était paisible grâce à un anneau magique. Il existait en tout six anneaux magiques, celui de la force, celui de la beauté, celui de la vitesse, celui de la nature, celui des couleurs, ainsi que celui de la paix et de l’amour détenu par le village de Ki. Des personnes disaient que les anneaux magiques ne tombaient pas dans les mains « au petit bonheur la chance ». Ils disaient qu’il fallait le mériter. Les six anneaux magiques étaient cachés dans des endroits différents et personne ne savait où ils étaient. Il y en avait déjà un de trouvé, bien sûr, c’était l’anneau de la paix et de l’amour qui appartenait au village Ki. Dans ce village vivait une cinquantaine de d’habitants, mais un n’était pas comme les autres et s’appelait Timi Brosse. C’était quelqu’un de rejeté et il était fermier. Il était aussi un mage de Pierre. Un mage de Pierre était une personne qui pouvait faire apparaître de la pierre et faire des formes comme il en avait envie. Bref, il pouvait faire tout avec de la pierre, même des maisons. Il y avait six mages dans le village. Il y avait un mage d’eau qui permettait d’avoir de l’eau pour faire boire tout le village. Il y avait aussi deux mages de feu en cas d’attaque et deux mages de guérison pour soigner les habitants du village. Un beau jour, un roi d’une ville non loin du village, devint jaloux parce que le village Ki avait l’anneau de la paix et de l’amour que le roi voulait depuis des années. Ce roi appelé « le roi des Barblares » avait une armée de barbares que tout le monde appelait les « Barblares ». Le roi voulait de la paix et de l’amour pour son pays, il y régnait par contre la terreur. Les habitants étaient tous pauvres et travaillaient dans des usines ou des mines pour extraire du fer pour les armes des soldats du roi. Dans ce pays, personnes n’étaient mages, à part les « Barblares » du roi. Les Barbares étaient deux milles, armés jusqu’aux dents. Le roi préparait son armée pour attaquer le village de Ki le lendemain à l’aube. Il était tellement riche qu’il ordonna à ses gardes d’aller en ville pour recruter des personnes et de leur donner un kilo d’or s’ils rejoignaient les rangs de son armée. A la fin de la journée, cent personnes en plus avaient rejoint l’armée. Pendant ce temps dans le village de Ki, Timi Brosse était en train de faire ses courses. Quand il rentra chez lui, il ouvrit la porte et enleva ses chaussures, quelque chose brillait dans une de ses chaussures. Il regarda de plus près ce qui brillait et là devant lui se trouvait un des six anneaux et il le reconnut tout de suite, c’était l’anneau de vitesse. Timi Brosse ne savait plus quoi faire, il avait trouvé l’anneau de vitesse et il s’apprêtait à aller annoncer la bonne nouvelle à tout le village quand tout à coup il vit un couteau à côté de lui et il s’apprêtait à le ranger dans un tiroir quand soudain il vit une forme briller dans le tiroir. Il regarda de nouveau de plus près et reconnut l’anneau de puissance. Il resta bouche bée devant cet anneau. Il sortit de sa maison et annonça à tout le village la découverte des deux anneaux. Le lendemain matin, les Barblares attaquèrent le village et même avec tous leurs guerriers bien équipés, l’armée du roi fut anéantie très vite. Le village de Ki avait gagné la bataille grâce à ses deux anneaux magiques. Le soir, le village fêta sa victoire avec un grand banquet et depuis ce jour Timi Brosse ne se fit plus rejeter. 3ème prix
- Si la magie était…
Si la magie était une saison, ce serait l'été Comme le soleil qui scintille. Si la magie était une émotion, ce serait la joie Comme des enfants qui jouent entre eux. Si la magie était un son, ce serait celui du vent Comme la nature qui nous murmure un secret. Si la magie était une couleur, ce serait le vert Comme les arbres du printemps. Si la magie était une matière, ce serait doux Comme la fourrure du lapin du magicien. 2ème prix
- La forêt maudite
Il était une fois une magnifique cité où vivaient de simples gens. L’endroit était beau, à côté de la mer. Dans ce royaume vivait une fille avec son grand-père. Cette fille s’appelait Lou, elle était mi-humaine, mi-louve. Personne ne l’aimait, à part son grand-père, car tous avaient peur qu’elle vienne de la forêt maudite, là où il y avait pleins de créatures bizarres et dangereuses. Lou était triste, mais elle se consolait par ses activités : elle faisait du cheval et du tir à l’arc. D’ailleurs, elle était très forte. Bien sûr elle allait à l’école, mais dans une autre classe avec un professeur « spécialisé » qui avait toujours un fusil avec lui. « On ne sait jamais » disait-on. Mais Lou savait qu’elle n’était pas dangereuse. Elle avait toujours eu ça. Elle pouvait se transformer en loup, parler leur « langue », mais elle n’avait jamais mordu personne, d’ailleurs elle n’en n’avait jamais eu l’envie. Elle n’était pas un loup-garou et ne faisait pas partie des légendes à propos de la forêt. En plus, ce n’étaient que des légendes… Il y avait quand même des gens qui n’étaient jamais revenus, mais pourquoi ? Peut-être parce que l’endroit était cool, joli. Elle s’endormit avec le sentiment qu’elle allait changer quelque chose. Le lendemain, Lou se leva avec, dans le ciel, une sorte de gris brumeux sans soleil. En descendant, elle vit que son grand-père était triste, pas en forme. Après, elle alla faire un tour dans la ville avec son cheval, Plume. Mais, cette fois, il n’y avait pas de rire, même pas de sourire. Tout à coup, elle vit un journal : le Blup. Elle s’approcha d’un lampadaire pour lire . « Le soleil a été volé, restez sur vos gardes. Plus d’école jusqu’à ce qu’on connaisse les causes. Beaucoup de gens témoignent avoir vu quelqu’un avec une cape noire. C’est sûrement quelqu’un de la forêt maudite. Ne restez pas près des personnes pouvant en faire partie » Lou changea de page, ça l’énervait, elle n’était pas méchante. Sur l’autre page, on pouvait lire : « 800 mille galions à celui qui rapporte le soleil ». Elle se dit que c’était sa chance, on allait enfin comprendre qu’elle était gentille. Lou rentra chez elle, prit une lampe, un sac avec quelques affaires, dont un livre sur cette fameuse forêt et une carte. Un sandwich qui était posé sur la table de la cuisine se retrouva au fond du sac. La jeune fille monta sur son cheval et partit. Elle allait vers le seul endroit moche et effrayant de la région. La cavalière avait peur mais était aussi excitée à l’idée de découvrir cet endroit. Elle avait les mains moites et ne voyait pas grand chose. Sur son parcours, elle traversa un endroit avec peu d’arbres et une terre sèche. Elle se dit que la tristesse ne l’avait pas affectée, elle. En fait, elle était tout le temps triste à cause de sa solitude, donc elle avait l’habitude… Soudain, Lou entendit son cheval hennir et elle sortit brusquement de sa rêverie. Dans ce même mouvement, elle tira les rennes à gauche, fit tourner son cheval pour voir se qui se passait, et prit son arc, prête à tirer. Elle vit… un arbre, elle avait failli rentrer dans un arbre ! La jeune fille s’attendait à pire. Elle reprit son souffle tranquillement. Elle avait eu si peur, pour rien ! Elle se sentait vraiment stupide, elle avait même honte. Lou regarda Plume, pour voir si elle n’avait rien. Elle vit alors dans sa narine gauche une petite lumière. Elle n’eut pas le temps de faire grand chose que son cheval éternuait. Une sorte de fée sortit de son nez en tombant par terre. L’ado la regarda, puis le nez de son cheval, elle avait envie de rire. Elle se retint en voyant l’état de la lumière par terre. Lou la prit délicatement et la posa sur un bout de tissu qu’elle avait trouvé dans son sac. Elle soigna l’aile de ce petit être. Elle reprit sa route en direction de la masse noire, la forêt. La jolie fille faisait bien attention à ce que la fée soit bien protégée. Parfois, le cheval s’arrêtait. Lou lui donnait à boire et en profitait pour regarder la carte. Une fois, alors qu’elles étaient arrêtées, que Lou regardait son livre sur la forêt, que plume buvait et que la fée dormait, il y eu un bruit, puis plusieurs. L’adolescente sous-estimait les bruits de pas, après sa dernière expérience avec l’arbre. Le cheval non plus n’entendait pas les bruits, trop occupé à regarder la bestiole qui faisait une faible lumière sur un bout de tissu. Tout à coup, la fée fit un bruit suraigu, le cheval se retourna, poussa la fille qui fit tomber son livre sur la tête d’un zombie. Un sur les vingt-cinq qui les entouraient à présent. Lou prit son arc qui était toujours sur elle et tira tout autour d’elle. Lou ne voyait pas bien sans lumière. Il n’y avait que la fée et la lampe à moitié écrasée sous le poids des zombies. La créature zigzaguait dans tous les sens, dans le ciel. Tout à coup, une idée vint dans la tête de Lou. Peut-être que la bestiole était méchante, que c’était elle qui maitrisait tous les zombies, elle avait bien fait le cri. Alors, l’archère tira sur elle, mais la créature volante l’évita. Elle allait relancer une flèche quand l’adolescente sentit une sorte de main humide avec des boutons, des trous dans la peau gluante. La main était si froide que Lou se figea de peur. Elle voulait tellement tirer sur la fée qu’elle en avait oublié les zombies qui s’étaient un peu trop rapprochés. D’autres mains arrivaient et elle commençait à sentir des dents sales prêtes à la mordre. C’était la fin de sa pauvre vie, elle ne pouvait plus rien faire. Pourtant, elle aurait voulu montrer qu’elle n’était pas dangereuse, faire la fierté de son grand-père, de la cité ! Soudain, une lumière verte jaune qu’elle voyait comme le présage de la fin de sa vie apparut et puis… plus rien. Elle se fit réveiller par le trot d’un cheval. Il faisait toujours gris, mais c’était moins brumeux. En se réveillant sur le cheval, Lou perdit son équilibre et tomba à la renverse. Par terre, elle se dit qu’elle était bien vivante, car elle avait très mal au poignet gauche. Malgré cela, elle réussit à se relever. Elle vit une silhouette noire, un peu comme celle décrite dans le journal, eut peur, recula, et retomba sur ses fesses qu’elle sentait de plus en plus douloureuses. La silhouette la releva et la fit assoir sur le cheval duquel elle était tombée il y a quelques minutes. Lou s’imaginait le pire, qu’on allait la torturer, la tuer. Tout à coup, elle sentit deux mains autour de son cou, mais celles-là n’étaient pas horribles comme celle des zombies, elles étaient douces. La fille remarqua aussi que le cheval sur lequel elle était lui appartenait. - Hi hi, tu rêves tout le temps, dit une voix assez aiguë. - Hein? répondit Lou qui n’avait rien compris. - Je pensais qu’en tombant deux fois tu serais réveillée, mais à ce que je vois, non. Je me présente, je suis Lola la fée des bois. C’est un peu nul comme prénom, j’aurais préféré un nom plus Rock’n’roll, mais chez les fées, ça s’fait pas. Voyant la tête étonnée de Lou, Lola continua : - Je suis la petite lumière jaune que tu as sauvée, ah et aussi celle que tu as voulu tuer et qui t’a sauvée. - Ahhh, dit Lou un peu honteuse, comment es-tu arrivée dans le nez de Plume ? Et comment se fait-il que tu sois devenue si grande, tu fais ma taille ?? - Oh, du calme. Déjà, c’est qui, Plume ? Et deuxièmement, c’est pas ça le problème... que fais-tu ici et où veux tu aller ? - Tu n’as pas répondu à mes questions ! - J’y répondrai plus tard, ce n’est pas le moment, je te l’ai déjà dit !!! répliqua Lola. - Okee…, je veux aller à la forêt maudite. - Mais tu es folle ou quoi ? Ce n’est pas un endroit fait pour toi, tu as déjà failli te faire tuer !!! - Je t’expliquerai plus tard, ce n’est pas le moment, répondit Lou en imitant la voix de Lola. - Tu n’es pas sérieuse !! C’est malpoli… bon… ok, on peut faire un compromis. C’est par là… mais tu devras faire quelque chose pour moi ! - Ok, adjugé. Les deux filles discutèrent. Lola avait comme pouvoir de créer des ultrasons qui tuent, d’où la lumière jaune-verte quand Lou avait failli mourir. Mais elle ne pouvait faire ça que sur des personnes ayant le même pouvoir entre eux. Elle pouvait aussi faire de la lumière et grandir à la taille humaine. Lola expliquait qu’en fait la plupart des créatures étaient gentilles. Il n’y avait qu’une toute petite partie d’entre elles qui étaient méchantes. Heureusement, la fée avait pensé à prendre le sac et l’arc de Lou. En arrivant, Lola expliqua aux gentils qu’il fallait rendre le soleil à la cité et qu’ils en auraient une partie. Les habitants de la foret magique ( partie non méchante ) étaient d’accord, mais ils n’avaient plus le soleil, c’était les méchants qui l’avaient pris. Alors petits et grands décidèrent de faire un plan ! Lou monta sur un dragon, survola la forêt et partit demander au roi une armée et l’accord pour qu’il partage le soleil. Le roi accepta et toutes les personnes de la cité pouvant se battre allèrent en direction de la foret maudite. Les méchants étaient coincés. Sur le côté, toutes les créatures pouvant soigner étaient mises à disposition. Les autres prêts à combattre. Au bout d’une heure, les gens de la cité arrivèrent et la bataille commença… on voyait des araignées géantes se battre avec des sirènes, des vampires avec des licornes etc… c’était sanglant ! Dans tout ça se trouvait Lou. Elle était triste de voir tout ça, mais fière qu’on lui aie fait confiance. La bataille commençait à perdre son allure, les gens de la cité étaient faibles sans soleil. Soudain, entre le sang et les gens qui se battaient, elle vit une lumière, le soleil dans un énorme sac. Quand elle voulut le prendre, elle comprit qu’il était gardé par un ogre de plus de 3 mètres. Il voulait détruire le soleil qui était un danger pour les méchantes créatures. Sans vraiment réfléchir au fait qu’ils étaient du côté des méchants, elle hurla aux loups et loups-garous « aidez-moi ». Une immense meute arriva. Elle donna l’ordre de tuer l’ogre et étonnamment, ils la suivirent. Elle appela aussi Lola. Lou sauta jusqu’au sac pendant que les autres démontaient l’ogre. À l’aide de la fée redevenue petite, le soleil remonta à sa place pour former un coucher de soleil. Tout s’arrêta, les méchantes créatures s’enfuirent au bout de la forêt maudite. Toutes créatures, ou humains blessés se faisaient soigner et, malgré les dégâts, le soleil était de retour, alors tout le monde était heureux. Miraculeusement, il n’y avait que des blessés car tout le monde s’était entraidé… Le roi et le chef des gentils, un dragon, signèrent un pacte où chaque créature ou humain pouvait vivre soit dans la forêt, soit dans la cité, avec le droit au soleil. Lou avait aussi rendu le service à la fée qui voulait voir le soleil… Quelques années plus tard… Lola et Lou étaient meilleures amies… La fée était l’ambassadrice de la forêt et Lou était celle du royaume. Là ou la terre était si sèche avant, c’était devenu une forêtville. Désormais, il n’y avait qu’un quart de la forêt qui n’était pas accessible, là où il y avait les méchants. Le plus cool était que, où que tu sois, que tu ailles, il y avait toutes sortes d’humains et de créatures. Une jeune fille qu’on croyait méchante a amélioré la cité, alors, il ne faut jamais se fier aux apparences et critiquer le physique… 1er prix
- La Magie des mots
Lorsque j’étais petite, la magie représentait un univers fantastique où tout était possible. Ah, ces clichés classiques : un magicien avec son haut de forme et sa baguette magique, sa longue barbe et sa robe étoilée. J’étais fascinée par les magiciens parce que je croyais vraiment qu’ils étaient dotés de supers pouvoirs. Plus tard, le charme a été rompu car j’ai compris que c’était de la poudre aux yeux. Le magicien n’a pas de pouvoir si ce n’est celui de nous donner l’illusion qu’il réalise des tours extraordinaires. Puis j’ai découvert la lecture et les aventures d’Harry Potter. En me plongeant dans les périples de ce jeune sorcier orphelin, j’ai été transportée dans cet univers magique qui m’a envoûtée. Bien plus que des tours de passe-passe, j’ai compris qu’un livre a le pouvoir de vous faire voyager. Je me suis identifiée à tous ces héros, tantôt j’étais une jeune apprentie sorcière qui intégrait Poudlard par le Poudlard-Express en traversant le mur du quai 9 ¾ de la gare de Kings Cross ou d’autres fois j’étais une mangemort avec des pouvoirs maléfiques. La Magie des mots qu’un auteur assemble pour en faire une aventure dans laquelle le lecteur s’y plonge corps et âme est un voyage hors du temps qui permet de rêver, voyager, aimer ou pleurer. La Magie des mots, lorsque naît d’une page blanche un texte qui reflète la pensée d’une personne. La Magie des mots qui permet d’exprimer ses émotions. La Magie des mots parce qu’au fond nous la possédons tous. Prix d'originalité
- La terre interdite
Il était une fois un jeune garçon du nom de Tom. Il était très curieux et il adorait explorer les endroits où personne n’allait jamais. Un jour qu’il rentrait de l’école, il demanda à sa maman s’il pouvait aller jouer chez ses amis. Celle-ci lui rappela que tout d’abord il devait entraîner son test de géographie. Il monta alors dans sa chambre et après qu’il eut déroulé la carte de son pays, il remarqua un gros trou au milieu ; ce n’est pas que la carte était trouée, c’est qu’un espace important n’avait pas été cartographié. Il interrogea alors sa maman. Elle lui répondit que c’était la terre interdite et que plus personne n’y était allé depuis que le roi Pierre MCXV s’était fait tuer là-bas lors d’une expédition. Une fois que Tom fut remonté dans sa chambre, il songea à la terre interdite, se disant qu’il pourrait peut-être y aller, car il devait sûrement y avoir quelque chose d’incroyable à voir. Le roi Pierre MCXV régnait il y a très longtemps et que ses assassins étaient sans doute morts. Un peu plus tard, tandis que ses parents dormaient, l’enfant sortit de son lit, s’habilla et quitta sa maison. Il sortit du village et arriva dans les bois. Une part de lui avait envie de fuir et de se cacher sous ses couvertures et une autre part désirait ardemment continuer l’aventure. Il se résolut finalement à continuer l’exploration. Après quelques heures de marche, il arriva devant un grillage, une nouvelle fois il fut partagé entre la peur et la curiosité, mais une nouvelle fois le désir d’aventure l’emporta. A peine fit-il quelque pas de plus qu’une énorme sirène se déclencha. Il n’eut point le temps de prendre ses jambes à son coup : des dizaines de robots ronds, de la taille d’une balle de basket, se mirent a surgir partout autour de lui. Au moment où les robots allaient mettre Tom en pièces, un vieil homme apparut, qui éteignit tous les robots d’un coup. Puis l’homme déclara : – Tu es bien courageux de venir ici, mon garçon ! Cela fait très longtemps que Trula et moi sommes les seuls humains vivant ici. Viens seulement, je vais te faire visiter. La terre interdite ne ressemblait pas à ce que Tom s’imaginait : il y avait juste un petit abri de béton avec un ascenseur à l’intérieur. Tom et le vieil homme descendirent dans l’ascenseur. Le trajet fut si long que l’enfant supposa qu’il était arrivé dans le magma situé au cœur de la terre. Il réalisa que ce n’était pas le cas et que l’ascenseur débouchait sur un long couloir. Un très grand homme arriva, il avait tellement de rides que Tom en avait assez peur et qu’il estimait l’âge de l’homme 5 000 ans. L’homme du grillage dit alors : – Voila Trula, notre chef. L’homme du grillage quitta Tom et Trula prit la parole : Je vais te montrer maintenant l’armée de robot qui va détruire la civilisation humaine ainsi que tous les animaux et qui nous laissera la place sur ce monde. Tom fut choqué, comment est-ce que ces vieillards avaient pu créer une armée capable d’annihiler tous les hommes et tous les animaux. Il marcha avec Trula le long du couloir encore 20 minutes. Puis ils débouchèrent sur un balcon surplombant une arène sur laquelle reposaient des milliards de robots comme ceux qui étaient apparu près du grillage. - Il y en quatre cents milliards et ce n’est qu’une seule des cinq cents sections. Elle aussi est composée de quatre cents milliards de robots. Toujours aussi choqué Tom ne répondait pas. Plein d’idées se mélangeaient dans sa tête. IL essaya quand même de dire quelque chose : -Pourquoi voulez-vous détruire les humains ? Je vous rappelle que vous êtes un humain et que vous ne pourriez pas vivre sans le soutien des autres. Les traits de l’homme devinrent rageux et celui-ci déclara sur un ton strict : - Emportez-le ! Une nuée comportant environ une dizaine de robots arriva et l’un d’eux s’avança et envoya à Tom une décharge qui endormi le petit garçon. Lorsque Tom se réveilla, il se trouvait dans une petite pièce. C’était sûrement une prison. Soudain, un autre vieil homme arriva. Il avait l’air beaucoup moins méchant. - J’ai trouvé l’emplacement de la pièce depuis laquelle on peut désactiver les robots. Viens, je vais te montrer ! - Mais je suis coincé dans cette cellule ! L’homme réapparu de l’autre côté des barreaux (du côté de Tom cette fois) puis il sortit un objet avec lequel il tira une sorte de barre noire qui fit exploser la porte puis déposa l’objet par terre dans la cellule. Ensuite ils marchèrent dans d’autre couloir et arrivèrent enfin devant une porte. L’homme sortit un autre exemplaire du même objet que tout à l’heure puis appuya sur un nouveau bouton ; cette fois un carré sortit de l’appareil et l’homme approcha l’objet, la porte s’ouvrit toute seule. A l’intérieur il y avait une multitude de leviers. L’homme dit alors : - Il faut activer le grand levier jaune, celui du fond ! Tom regarda dans la direction que l’homme montrait, il y avait effectivement un grand levier jaune en-dessous duquel était inscrit en grosses lettres : « processeur général des robots guerriers. ATTENTION : une fois utilisé tous les robots ne pourront plus être utilisés. A actionner uniquement en cas d’extrême urgence ! » Mais au moment où Tom allait actionner le levier, le sol se déroba sous les pieds de l’homme ainsi que sous ceux de Tom. Ils débutèrent alors une fulgurante chute, soudain Tom entendit un grand bruit suivi d’une explosion ; c’était sûrement l’homme, il certainement été détruit par des robots se trouvant plus bas. Ceux-ci continuèrent de tirer dans l’espoir de tomber sur Tom, mais ils n’y arrivèrent pas. Enfin Tom finit sa fulgurante chute, il s’évanouit. Lorsqu’il se réveilla, il se trouvait à nouveau dans une cellule qui était apparemment la même que tout à l’heure car l’objet de l’homme jonchait toujours le sol. Au moment où il allait s’endormir une pensée horrible l’envahit ; s’il n’était pas capable de désactiver les robots rapidement, ceux-ci débuteraient leur invasion et tueraient toute sa famille, tous ses copains et même tous les humains. Le pire était que son seul espoir, l’homme qui avait voulu l’aider, venait de décéder. C’est alors qu’il comprit pourquoi l’homme avait déposé l’outil avec lequel il avait détruit la porte sur le sol, c’était pour qu’en cas d’échec, Tom ait ce qu’il faut pour ressortir de sa cellule. Il prit alors l’objet et appuya sur le même bouton que l’homme. Comme il l’avait prévu, une barre noire jaillit de l’objet et fit exploser la porte. Tom sortit de la prison et essaya de reprendre le même chemin que celui qu’il avait pris avec l’homme. Il arriva devant la porte de la salle aux leviers, il répéta le mouvement que l’homme fit tout à l’heure et cela fonctionna. Une fois à l’intérieur de la salle, il regarda attentivement les leviers et après de longue recherche il en trouva un sur lequel était inscrit « désactivation du système de destruction des individus étrangers ». Il pressa sur ce bouton et le levier devint jaune, puis il redevint normal. Tom se dirigea alors vers le grand levier jaune et l’actionna ; c’est alors qu’une voix électronique sortant d’un haut-parleur annonça : « Désactivation générale de la totalité des robots ainsi que de tout objet électronique, destruction des générateurs d’électricité ! ». Tom fut soudainement envahi par un sentiment de soulagement, il avait en quelque sorte annihilé l’armée de robots. Mais soudain Trula arriva et dit d’une voix glaciale : – C’est bien mon garçon, tu as franchi la première étape : tu as détruit les robots. Maintenant passons à la deuxième étape ! Tu dois m’affronter. – Comment ça, vous affronter ? demanda Tom – Ah oui c’est vrai, personne ne t’a dit que je suis le grand sorcier noir, le plus puissant de tous. Au moment où Trula, qui avait l’air plus ridé que jamais, allait envoyer un premier sort sur Tom, l’homme qui avait aidé Tom auparavant, et que le garçon pensait mort, apparut soudainement au fond de la pièce. Il n’était pas comme avant : habillé dans une grande cape brune, Tom le trouvait beaucoup plus grand et majestueux que la première fois qu’il l’avait vu dans la cellule. Le magicien prit la parole et dit à Trula : – Pas si vite, avant de t’occuper de lui, c’est moi que tu devras affronter. Les deux sorciers se mirent à se jeter des sorts. Tom fit plusieurs pas en arrière pour ne pas recevoir des étincelles dans la figure. Les deux hommes semblaient ne pas pouvoir prendre l’avantage. Chacun jetait des sorts sur l’autre et l’autre le rejetait avec un autre sorts, ce qui fit que rapidement des éclairs multicolores, de la lave, des barres d’énergie ultra puissantes explosaient dans tous les coins et transformèrent la salle des leviers en un énorme trou dans lequel deux hommes se battaient terriblement. Tom recula encore car les sorts devenaient toujours plus puissants. Soudain deux barres d’énergie ultra puissante se rencontrèrent et formèrent un énorme explosion qui projeta Tom, le magicien et Trula hors du bâtiment. Ils atterrirent en fait tous dans le village de l’enfant. Trula était mort. Le magicien qui avait aidé Tom était blessé. Tom n’ait quant à lui que quelque égratignures car il était tombé dans un jardin. Les deux vainqueurs furent accueillis en héros et l’homme aux rides fut enterré le plus profondément possible. Depuis ce temps, la terre interdite a été dessinée sur les cartes de géographie du pays : elle s’appelle désormais Terre de Tom. 1er prix
- A l'école des philosophes / un film de Fernand Melgar
Les premiers pas à l'école de cinq handicapés mentaux qui vont devoir apprendre à vivre ensemble. Une mission quasi impossible tant ils semblent enfermés sur eux-mêmes. Mais, peu à peu, la classe va prendre forme sous nos yeux et ses élèves progresser envers et contre tout, au plus grand étonnement et bonheur de leurs parents. Avec humour et tendresse, l’aventure d’un petit groupe d’enfants pas comme les autres qui s'ouvre à la vie et au monde. (filmages.ch) Cote : 376 bleu