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  • Eloïs | L'étonnant (mais pas miraculeux) voyage de Freddie Yates / Jenny Pearson

    Peut-être en as-tu déjà entendu parlé. Il fait en effet partie de la sélection des romans pour le prix Enfantaisie 2022. Les élèves du club l'ont donc lu à tour de rôle. Le résumé ? Vous croyez aux miracles ? Freddie, lui, ne croit qu'aux faits. Pourtant, dans la vie, certains faits sont difficiles à croire : que Grams puisse mourir du jour au lendemain, que Freddie, à 12 ans, puisse partir sur les routes, seul avec ses deux meilleurs amis, qu'ils remportent un concours de dégustation d'oignons crus, déjouent un hold-up (entre autres) et finissent par faire la une du journal télévisé, que le récit de leur voyage ait le pouvoir de vous faire rire, pleurer et pleurer... de rire en même temps. [4ème de couverture] Eloïs n'a pas été emballé par ce livre. Trop triste, surtout au début. Mais les aventures vécues par Freddie et ses copains valent tout de même le détour.

  • L'univers de la BD / 3P/H

    Il n'est jamais trop tôt pour se familiariser avec un nouveau genre. Les élèves de Mme Cand en ont fait l'expérience en décembre dernier. Après être passé à plusieurs ateliers pour travailler les onomatopées, les idéogrammes etc., ils ont eux-même endossé avec brio de rôle d'auteur-illustrateur!

  • Calendrier de l'Avent

    Bonjour à vous tous! J'espère que vous avez passé d'agréables vacances et que vous êtes prêts pour une nouvelle année remplie de surprises! Voici enfin les résultats du concours de l'Avent, par degré. 5P : Ian L. (10 pts) 6P : Benjamin F. et Arthur D. (11 pts) 7P : Louis G. et Baptiste P. (13 pts) 10VP : Alizée M. Félicitations!!! Ils pourront venir chercher leur prix à la bibliothèque!

  • Bonne année !

    En ces temps étranges, nous vous souhaitons une bonne et heureuse nouvelle année !

  • Prix Enfantaisie 2020

    Un grand grand merci aux élèves de Sabrina (3P/C) qui ont participé à l'élection du meilleur album dans le cadre du prix Enfantaisie 2020 ! ​ Le lauréat retenu est donc Davide Cali, avec Poussin !

  • Les supports de l'écriture / Classe 4P/H, Ariane Cand

    A l'heure où le numérique prend de plus en plus de place, nous pouvons nous poser la question de la survie du livre papier. Après un survol des différents supports d'écriture depuis l'antiquité, les élèves mettent à profit leurs connaissance pour la création d'un marque-pages en papyrus. ​ PER SHS 12 — Se situer dans son contexte temporel et social… …en s'interrogeant sur des éléments de la vie d'autrefois et en constatant les changements/les permanences …en utilisant des témoignages et des traces diverses du passé A 13 AC&M — Explorer diverses techniques plastiques et artisanales… …en découvrant et en utilisant divers outils, matériaux, supports, formats

  • Félines / Stéphane Servant

    L'avis du club Un livre qui fait l'unanimité. Un combat, des valeurs. Les références sont nombreuses, que ce soit 1939-1945 ou les camps de migrants. Par contre, certains lecteurs trouvent qu'il y a trop de protagonistes et sont déçus par la fin.

  • Ce qui fait battre nos coeurs / Florence Hinckel

    Dans le cadre du Prix RTS Ado 2021, voici une capsule récapitulative de l'ouvrage. L'avis du club Un livre fort mais compliqué. Transhumanisme, technologie... on s'y perd parfois. Une dystopie néanmoins intéressante qui traite fortement des inégalités sociales.

  • La table des géants

    Tout le monde pense que nous sommes les seuls êtres vivants de l'univers. Mais imaginez un peu, si notre planète n'était qu'une boule, la boule d'un jeu qui serait joué par des géants... Le sort de toute notre vie serait entre les mains d'une seule et unique personne. D'un claquement de doigt, elle pourrait nous faire mourir. Et maintenant imaginez que ce que je viens de vous dire soit vrai. Ça paraîtrait absurde... Mais c'est la vérité. En vérité notre planète est exposée dans une salle géante au-dessus d'une table. C'est la table des géants. Chaque géant a choisi un humain et lui dicte tous ses choix. Il peut lui faire faire ce qu'il veut. Quand un géant meurt, un autre naît pour le remplacer. Mais un jour, le géant d'un humain appelé Sam est mort et personne ne l'a remplacé. Alors au bout d'un moment Sam est tombé dans l'oubli. Donc Sam est resté au même endroit à ne rien faire et à ne plus bouger. Il est resté comme ça, pendant des mois et des mois. Mais un jour tout a changé. C'était le 1er décembre et comme d'habitude Sam était assis sur le canapé. Et soudain il a réussi à bouger. Vous allez me dire qu'un nouveau géant avait pris la place de l'ancien. D'ailleurs le point vert sur le tableau des présences de Sam avait disparu. Comme s'il n'était plus sous l'emprise du jeu. Et Sam commençait à se douter de quelque chose. Car même si avant, Sam ne pouvait plus bouger, sa conscience était restée intacte. Et il se souvenait avoir un livre dans sa bibliothèque sur une légende parlant de la table des géants. Alors il s'est mis à chercher l'entrée de leur monde. La tâche n'allait pas être facile... Sam supposait que pour s'y rendre il fallait aller dans l'espace. Il est donc parti au centre NASA des États-Unis. Son but : s'introduire clandestinement dans une fusée. Après un long voyage en avion Sam est enfin arrivé. Il alla vite récupérer sa valise et prit un taxi, direction la NASA. Pendant le trajet Sam s'endormit et quand il se réveilla il était arrivé. Devant lui il n'y avait qu'un manoir assez étrange. Aucune trace du chauffeur. À croire que les géants n’allaient pas le laisser pénétrer dans leur monde aussi facilement. Ne sachant pas où il se trouvait, Sam se dirigea devant la porte du manoir. Sur la porte le nom du manoir était inscrit en lettres rouges : Shadow Manoir. Bizarrement ce nom lui disait quelque chose. Un frisson lui parcouru l'échine. Malgré ça Sam toqua à la porte. Personne ne répondit. Sam insista. Et enfin une personne ouvrit. C'était un vieillard tout petit avec une lueur méchante dans le regard. - Qu'est-ce-que tu veux ? grogna le vieux. - Je, bégaya Sam, je me suis perdu et je cherche une personne pouvant m'indiquer la route qui mène à la NASA. -Vous prenez la route du manoir et au premier croisement vous prenez la route cantonale, marmonna le vieux avec sa voix rauque. Et il lui ferma la porte au nez ! Sam partit du manoir en courant et commença sa longue marche. Malgré le peu d'information donné par le vieillard, il réussit à trouver la NASA, fatigué mais heureux. Mais il n'était pas au bout de ses peines. Car devant la porte il y avait deux gardes de sécurité armés. Quand il aperçut Sam, un garde s'avança, menaçant. -Hé, crie-t-il, tu fais quoi ici ? C'est interdit aux visiteurs. Rentre chez toi ! -Je, bafouilla Sam. -Pas besoin d'explication, le coupe le garde. Fiche le camp ! Juste avant que le garde revienne à sa place, Sam lui prit le bras. Il essaya de prendre un ton hautain : « J'ai le droit de rentrer, je participe à une mission spatiale de Space X ». Le garde se retourna et dévisagea Sam. Celui-ci se fit le plus grand possible et bomba le torse. -Mouais, grogna le garde, on va dire ça, rentre vite avant que je ne change d'avis. Après l'avoir remercié Sam s'engouffra dans le bâtiment. L'intérieur était tout propre et blanc comme dans une clinique. Il y avait plein de couloirs et de pièces. De quoi bien se perdre sans plan. * * * Vingt minutes plus tard, Sam avait trouvé la salle pour l'embarquement. Il était rentré en disant qu'il remplaçait un certain Bill pour le lancement de Space X. Heureusement, on l'avait cru. Sam avait donc enfilé une combinaison et s'était rendu ensuite à la passerelle pour le décollage. Avec les autres astronautes, on leurs a fait un débriefing puis Sam a embarqué dans la fusée. Il s'attacha à son siège et le compte à rebours commença : 5,4,3,2,1 décollage ! Quand la fusée décolla, l'impact fut si brutal, c'était comme si un éléphant s'asseyait sur le ventre de Sam. Puis la fusée monta, monta. Après une demi-heure, il fit noir et au bout de vingt-quatre heures, ils avaient dépassé la station Space X. En attendant dans la fusée, Sam s'amusait. Il jouait aux cartes avec ses nouveaux amis. Mais soudain l'alarme sonna. Vous allez trop vite ! Cria l’émetteur radio, Si on ne fait pas quelque chose vous allez cramer ! Sans réfléchir Sam fonça au poste de commande. Il appuya sur tous les boutons. Rien à faire, l'alarme sonnait toujours. Et soudain Sam appuya sur un petit bouton : l'alarme s'arrêta. Tous hurlèrent de joie. * * * Au petit matin Sam fut réveillé par ses camarades, ils arrivaient près de Mars. La petit planète rouge se rapprochait dans le hublot. Une heure plus tard, Sam fut le premier homme à marcher sur Mars. Ayant atteint son but, il commença à chercher une sorte d'entrée. Il marcha, marcha et se retrouva à son point de départ. Il s'assit par terre, désespéré. Il y avait vraiment cru, à cette légende, et en fait tout ça était faux ! Il resta comme ça, abattu de longues minutes à se lamenter. Soudain quelque chose attira son regard : un cratère se trouvait juste devant lui. Et il n'avait pas encore pensé à regarder à l'intérieur. Sam marcha jusqu'à lui et se pencha au-dessus. À l'intérieur il y avait une sorte de trappe en bois. Intrigué, il l'ouvrit et tomba dans un gouffre immense. Après une longue chute qui lui sembla interminable, il atterrit sur un sol dur. Il était dans une pièce géante avec une grande table au milieu. Sur le côté figurait un poste de commandes, avec un écran plat accroché au-dessus. Sam en déduisit que le poste servait à commander les humains ; et que si on appuyait sur un des boutons ça exploserait. Il s'assit et commença à appuyer partout. En appuyant sur un des boutons l'écran se tintât de rouge et le mot danger apparut. Sam n’eut rien le temps de faire que la salle explosa. On ne retrouva jamais le corps de Sam mais grâce à lui tous les humains furent enfin LIBRES ! FIN

  • Le Reflet de l’aristocrate

    Comme il faisait beau ce matin. Je suis assis dans mon jardin gigantesque tout en regardant pensivement la rivière, derrière laquelle j'aperçois une biche. Mmmmh, mon repas de midi est théoriquement déjà servi. Je sonne ma clochette. Mon majordome vient avec le fusil. Je pointe du doigt. I! vise. L'animal se retourne. Un coup de fusil retentit. La bête tombe lourdement. - À quelle heure Monsieur veut-il manger ? demanda:t-il. - Comme d'habitude, Hugo, répondis-je d’un ton sec. Ces petites interactions inutiles devenaient une habitude de mon domestique. Cela m'irritait. Je n'aurais pas dû m'énerver car il représentait la seule compagnie, à part mon vieux chien fidèle, George VIII, que j'avais dans ce vaste manoir. Deux heures plus tard, je rentrai dans la salle à manger, affamé après un maigre petit déjeuner de bacon, saucisses, haggis, œufs, haricots cuits, toast et d'asperges. Je sentais l'odeur de la viande depuis ici. Hugo rentra soudainement avec le repas riche. L'homme pouvait poser des questions idiotes parfois, mais il était toujours à l'heure : - Ah ! Bravo mon vieil ami, parfaitement cuit comme d'habitude ! complimentai-je en prenant un morceau de l'animal décédé avec ma fourchette. - J'ai fait de mon mieux, Monsieur, affirma-t-il encore plus monotone que d'habitude. Après une heure, je me levai brusquement : - Du Golf, Hugo, je voudrais faire du golf cette après-midi ! - Monsieur veut-i jouer sur le terrain 1, 2, 3 ou 4 ? - Le 2, comme d'habitude, murmurai-je en buvant le reste de mon porto. - Oui, Monsieur, toute de suite, Monsieur, je prépare les clubs, récita-t-il machinalement. C'était le seul terrain que j'utilisais, mais je gardais les autres pour les occasions spéciales. Ils étaient entretenus, ainsi que mon jardin, par une vingtaine de domestiques qui habitaient dans un village à quinze minutes d'ici. Je me rendis au terrain numéro deux, où Hugo attendait déjà avec mes affaires préparées. - Monsieur a reçu une lettre de la part de Madame Farley, annonça-t-il. - Ah ! Ma chère tante Myriam ! m'exclamai-je en ouvrant l'enveloppe. Elle veut nous rendre visite demain, c'est magnifique ! - Oui, monsieur, soupira-t-il d'un ton sceptique. Hugo était juste fâché car ce serait lui qui allait devoir préparer à manger. Ma tante aimait manger. Après quelques heures, j'arrivais à la fin du dernier green. La météo changeait, de vieux ogres moches et lourdes déambuler dans le ciel. La température baissait. A la maison, je me changeais à nouveau. Le soir venu, je dégustais mon somptueux souper. Il pleuvait dehors et je me sentais étonnamment fatigué et triste. Je ne savais pourquoi ! Inquiet, je montai lentement les escaliers, en souhaitant bonne nuit à Hugo. Tendu, je m'assis sur mon lit. Après quelques minutes, je me levai, perdu dans mes pensées. Je me dirigeai vers mon miroir. J'observai un homme maigre, dans la vingtaine, devant moi, qui se tenait droit. Ses cheveux châtains brillaient légèrement sous la lueur ambre de ma lampe. Les oreilles légèrement pointues se perchaient des deux côtés de ses yeux verts scintillants. Son nez, presque trop grand pour son visage, était collé au-dessus d'une bouche aux dents parfaitement blanches. Il souriait. Je le connaissais. // était moi. En me retirant du miroir, je constatais, au plus profond de mon être, un sentiment de soulagement. Épuisé mais heureux, je tombai sur mon lit. Le coussin caressa ma tête, et je m'endormis. Le lendemain, je me préparai pour la visite de ma tante volumineuse. À onze heures, je descendis pour la recevoir. Elle entra brusquement, habillée en une ample robe flamboyante, avec ses deux petits chihuahuas à son côté. - Salut, Charrrrrles, j'ai pris des chocolats pour mon petit ours en peluche ! s'exalta-t-elle. - Merci, tante Béluga (un de ses multiples surnoms) ! la gratifiais-je à contre-coeur et perplexe, car je détestais cet exotique aliment sucré depuis toujours. - Hm hm, toussa Hugo, Monsieur veut-il que je les mette au froid ? - Oui, oui, répondis-je en le regardant attentivement. En prenant le chocolat de mes mains, il semblait avoir des yeux ternes, déconcentrés. Je me retournai ensuite vers Béluga. Je ne pus la confronter sur ses actes inhabituels, car elle commença à babiller d’affaires familiales. Je ne pus non plus m'échapper ; la conversation coulait d'elle en une cascade inextinguible. Après un quart d'heure d'ennui, nous nous dirigeâmes vers la salle à manger où Hugo coupait des steaks. Ma tante se plaça sur ma chaise préférée. Surpris de son inattention, je la priai de s'enlever. « Désolé, chéri », s'excusa-t-elle avec légèreté. Après quelques services de viandes, nous marchâmes jusqu'à la Bentley avec Hugo. Nous avions prévu d'aller au cinéma. Pendant le trajet, nous discutâmes de divers sujets. Arrivé à Oxford, nous constatâmes que le nouveau film semblait très populaire. Une foule se formait devant la porte d'entrée, Hugo gara vite la voiture avant de se précipiter vers le cinéma pour se procurer nos tickets. Ma tantine et moi nous plaçâmes vers l'entrée, mais, dans la foule, nous nous perdîmes de vue. Je cherchai partout, puis je l'aperçus « Béluga ! » criai-je. En tournant Vers moi, ses yeux vitreux regardaient sans me reconnaître. Avec un visage placide, elle se dirigeait lentement vers moi. Silencieuse, elle me regarda d’un air troublé, « Qui êtesv...» commença-t-elle avant de tousser violemment. Puis elle eut une expression de soulagement : - Ah Charles, c'est toi ! - Ce serait qui d'autre ? m'exaspérai-je un peu d'inquiet. - Oui, désolé, à mon âge on a tendance à avoir des petites fuites de mémoire. Suite à ce curieux épisode, nous regardâmes le film : un chef-d’œuvre à mon avis. Après les deux heures, nous retrouvâmes mon majordome devant l'automobile de luxe. « Quelle heure est-il ?» questionnai-je, en m’arrêtant au bord de la route. Je ne reçus aucune réponse, sauf un regard perdu et un visage serein. « Hugo ! » me fâchai-je. - Pardon, Monsieur pourrait-il me répéter sa question ? - Répéter ? clarifiai-je livide, quelle heure est-il ? - Dix-sept heures, Monsieur. D'un geste abrupt je lui indiquai de démarrer la voiture. Il hocha la tête nonchalamment, et après que je me fus installé confortablement à côté de ma vieille parente, il commença à rouler. Nous ne parlâmes pas pendant le voyage du retour. A la maison, nous nous réfugiâmes dans le salon où les fauteuils en cuir nous invitaient à nous asseoir avec nos verres de whiskys. Mimi, retrouvant ses habitudes, s'était. mise à raconter une histoire ennuyeuse et moralisatrice sur un immigrant indien qui était devenu gravement malade lors de la consommation de l'alcool fort. En reposant mon bourbon, un frisson glacial m'effleura. Un brouillard de confusion m'entoura. Une forte sensation de vide m'enveloppa. Je crus vivre dans une obscurité infinie. Une panique inexplicable me rongeait l'intérieur. Mes pensées se vidaient. Je n'y pouvais rien. Les phrases prononcées par tante Myriam s'évaporaient dans le désert abandonné de mon esprit. Je frémissais. Puis, soudain, tout me revint. George VIII geignait devant moi. Que s'était-il passé ? Quelle force épouvantable me vidait de mes réflexions ? Myriam se leva, chercha quelque chose dans la salle, puis m’appela : « Charles ? ». Bouleversé, je lui répondis : « Je suis ici, devant toi ! ». Elle se tourna vers moi et fronça les sourcils : « Charles ? ». « Oui, c'est moi, ce serait qui d'autre ? » répétai-je. Elle avança et m'’attrapa par le col de ma chemise : - Comment ça, Charles ? se fâcha-t-elle. - C'est moi, ton neveu ! répondis-je la voix tremblante, apeuré par cette violence soudaine. - Haha, sûrement ! Et ce serait sûrement mon neveu qui se serait introduit discrètement dans cette vaste maison pendant que les habitants étaient sortis ? Qu'est-ce que tu voulais chiper, sale voleur ? - Mais mimi ! suppliai-je. Je ne suis pas un voleur ! - Ha, je vois que “Monsieur le voleur” pensait sûrement qu'il n'y aurait personne pour l'arrêter. On pourrait même dire que “Monsieur le voleur” a foiré son plan. Soudain, Hugo entra dans le salon : - Madame, que se passe-t-il ? - Ah, enfin une personne saine d'esprit ! soufflai-je soulagé. - Qui est cet homme ? interrogea-t-il perplexe. - Hugo, arrête, je ne trouve pas ça drôle, sifflai-je les dents serrées. - Moi non plus je ne trouve ça point drôle ! hurla-t-elle livide. Puis, avec une force incroyable, elle me jeta dehors. Elle ferma la porte à clef. Il pleuvait des trombes d'eau. George VIII, triste et perdu, m'avait suivi. Il me scrutait avec ses yeux implorants. Je ne sus le réconforter. En regardant à travers la vitre de la porte, je ne remarquai personne sauf le reflet d'un homme maigre, dans la vingtaine, qui se tenait droit. Ses cheveux châtains brillaient légèrement sous la lueur ambre de la lumière sortant de la salle. Les oreilles légèrement pointues se perchaient des deux côtés de ses yeux verts scintillants. Son nez, presque trop grand pour son visage, était collé au-dessus d'une bouche remplie de dents parfaitement blanches. Il souriait. Qui était-ce ?

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